La FIFA a informé Hamza Abourazzouk que l’analyse de son échantillon B sera effectuée le 22 août par un laboratoire de Cologne en Allemagne. Les résultats d’analyses de l’échantillon A du joueur ont révélé l’existence des produits prohibés.
Si l’analyse de l’échantillon B confirme qu’il a bien eu recours à un produit interdit, le joueur risque un ou deux ans de suspension. Pour le moment, il est suspendu à titre conservatoire. C’est donc la carrière du joueur qui est plus que jamais menacée, surtout si sa suspension est longue.
Dans ce cas de figure, le Raja pourrait tout simplement le limoger sans la moindre indemnité. Interrogé par le Matin pour savoir si le Raja allait le conserver s’il écope d’une longue suspension, l’entraîneur M’Hammed Fakhir, a estimé qu’Abourazzouk est un élément important dans son dispositif, mais que toute décision de ce genre est du ressort du bureau et non pas de l’entraîneur. On ne comprend pas les raisons qui ont poussé le ministère de tutelle à dissoudre la cellule antidopage à un moment où l’on a le plus besoin, eu égard de la multiplication des cas de dopage.
