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Le Matin: Vous affrontez ce dimanche un Wydad en regain de forme dans le cadre de 115e derby casablancais, que vous inspire ce duel ?
Adil Karrouchi : Vous savez, au-delà des conceptions des supporters et de la valeur traditionnelle du derby, ce match constitue aussi une occasion de grimper au sommet du classement général, aussi bien pour le Raja que pour le Wydad. Pour nous, c’est une rencontre aux enjeux multiples. C’est un match de Botola qui pourrait ramener le Raja à sa position naturelle. Bon après, le public attend certainement une victoire qui lui ferait oublier la finale de Rabat. Contre le WAC, le match devrait avoir un goût spécial. On essayera de s’appliquer au maximum pour signer un succès doublement important.
Vous avez cédé le titre de la Coupe du Trône tout comme vous l'aviez décrochée face à l'AS FAR l'an dernier. Avez-vous des regrets ou avez-vous dépassé cette défaite face à votre ancien club ?
Les quelques regrets qu’on garde sont surtout relatifs aux occasions non concrétisées pendant la rencontre, et surtout pour les milliers de fans qui ont fait le déplacement à Rabat et qu’on espérait satisfaire en remportant une deuxième coupe consécutive. Mais la loterie des tirs au but en a voulu autrement, c’est ainsi. À présent, on tient à rebondir, et à démontrer qu’on a la détermination qui nous permet de dépasser ce genre de revers sans en garder des séquelles, à commencer par le derby.
Et comment vivez-vous cette période d’avant-Mondial des clubs ?
C’est plutôt de l’enthousiasme et de l’excitation ! Grâce aux quatre victoires d’affilée en Botola, on a repris confiance et l’ambiance dans les vestiaires ne peut qu’en être meilleure. Participer à une Coupe du monde des clubs est le rêve de tout joueur, marocain ou autre. On va donc saisir l’occasion pour apporter de la joie au public marocain en général, celui du Raja plus particulièrement.
