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Le Matin : Quel bilan dressez-vous des activités du CRI de Rabat ?
Inane Benyaïch : D’abord, il est important de souligner que les efforts consentis par le Centre régional d'investissement de Rabat, que ce soit à travers son guichet de création d’entreprises ou encore son guichet d’aide aux investisseurs, ont contribué à la création de 22 548 nouvelles entreprises durant la période allant de 2003 à 2012.
Ce chiffre représente ainsi une avancée majeure en matière de développement de l’économie régionale.
Aussi, le bilan du premier semestre de 2013 se démarque par le lancement d’une étude de positionnement stratégique pour le développement industriel et commercial de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër dans la perspective d’avoir une vue d’ensemble sur les zones industrielles existantes dans la région et celles qui sont projetées.
Ainsi nous avons pu valider 52 projets permettant de drainer un montant d’investissement global de 7 329 MDH et la création de 5 452 opportunités d’emploi, soit une hausse de 175% par rapport à l’année précédente.
Quelles sont les initiatives engagées par le CRI pour promouvoir l’investissement dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër ?
Le Centre régional d’investissement œuvre de manière constante à promouvoir l’investissement, notamment par l’organisation et la participation aux salons et manifestations nationales et
internationales qui connaissent la présence en masse des investisseurs.
Cette participation vise à présenter les potentialités et les opportunités d’investissement dans la région.
Cette année, le CRI a également travaillé sur la culture et le développement de l’entrepreneuriat, surtout chez les jeunes. Le CRI a opté par ailleurs pour une stratégie de communication basée sur l’ouverture sur l’environnement, c’est ce qui justifie que nous présentons chaque année notre bilan annuel.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté dans la mise en œuvre de vos programmes ?
Il faut savoir que tout système est confronté, lors de sa mise en œuvre, à des obstacles et des difficultés qui contribuent à son amélioration.
C’est pourquoi le CRI a adhéré aux travaux du Comité national de l’environnement des affaires en vue d’améliorer durablement la compétitivité de l’environnement des affaires au Maroc et d’institutionnaliser le dialogue public-privé.
Aujourd’hui, les actions d’amélioration sont d’ordre administratif et réglementaire.
Différentes mesures ont été identifiées pour faciliter l’acte d’entreprendre, notamment la réduction des frais de création d’entreprises et du nombre de documents, la suppression de certaines procédures et l’amélioration des délais. Ces nouvelles mesures permettront d’améliorer davantage le classement du Maroc dans le Doing Business qui a gagné 38 places en 2013 pour se hisser au 56e rang.
