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Quand Georges Moquay fait un Trippin’Morocco

Les faits : Jusqu’au 21 novembre prochain, la Galerie 38 à Casablanca dévoile les dernières créations de l’artiste-peintre Georges Moquay dans une exposition intitulée «Trippin’Morocco».

Quand Georges Moquay fait  un Trippin’Morocco
Sur ses toiles, l'artiste se lâche, bercé par des rythmes endiablés.

La rentrée artistique démarre fort à la Galerie 38 avec un panorama de toiles hautes en couleurs et pleine de peps : «Trippin’Morocco», dernière exposition en date du très charismatique Georges Moquay et fruit d’un mois de travail acharné en résidence artistique à Casablanca.
Street art, pop art, funk art… la peinture de Georges Moquay c’est mille et un sentiments transposés en toile. Sur la toile, l’artiste s’éclate, s’ouvre au monde et fait sortir tout ce qu’il a en lui. Quand Georges est triste, il peint, quand il est amoureux, il peint, quand il est en colère, il peint. «Quand j’ai une histoire à raconter, ça sort en musique ou en tableau. Quand je rencontre une femme, je fais des tableaux, quand je suis amoureux, je fais des tableaux, quand je rencontre des gens qui m’agacent, je fais des tableaux. C’est une manière de m’exprimer», confie l’artiste.

Issu d’une famille d’artistes de renoms, Georges Moquay passe son enfance entre la France, l’Espagne (Ibiza) et les États-Unis (Phoenix). Transporté par ses voyages et submergé par la créativité, il ressent, très tôt, l’envie de créer son propre style et de se différencier des autres. «Mes parents étaient collectionneurs et ils aimaient les choses sobres, moi j’avais une autre vision des choses que je voulais exprimer».
Sur la toile, Georges Moquay se lâche. Bercé par des rythmes endiablés empruntés au répertoire hip-hop, rock ou reggae, il peint tout ce qu’il ressent en jonglant d’une toile à l’autre. Son travail n’est pas sans rappeler celui d’un certain Pablo Picasso, lui qui aimait déformer les visages, démembrer les corps et travailler les formes d’une manière très infantile. Tout comme lui, Georges Moquay utilise une palette de couleurs très large et multiplie les formes. Des carrés, des croix, des ronds, des étoiles, des cœurs, c’est en combinant toutes ces courbes qu’il donne vie à ses tableaux.

Lorsqu’on découvre «Trippin’Morocco», on imagine la boule d’énergie qui se cache derrière. Pourtant, Georges Moquay, c’est la zen attitude en personne. Calme, posé, détendu, il dégage une tranquillité assommante. «Je crée et ça m’apaise, c’est comme une grande thérapie. La violence est un signe de faiblesse pour moi donc je préfère la canaliser et la retranscrire sur mes toiles», avoue l’artiste. Canaliser son énergie pour mieux pacifier sa vie, c’est la recette du bonheur façon Georges Moquay.

Et après avoir passé près d’un mois à Casablanca, l’artiste à tout d’un homme heureux. «Je suis bien là, je suis très inspiré. Casablanca ressemble beaucoup à Ibiza au niveau du climat et la terre rouge me rappelle l’Arizona. Je suis un Français qui a vécu à Ibiza et en Arizona, et je retrouve tout ce mélange ici», confie-t-il. Grand point fort de son séjour, sa rencontre avec l’artiste-peintre marocain Abdellatif Lasri. Ensemble, ils ont fait communier leurs talents pour donner naissance à trois toiles réalisées à quatre mains, à découvrir dans l’exposition «Trippin’Morocco».

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