Contactée par la MAP, une source aéroportuaire a assuré «que l'appareil a repris son itinéraire à 7 h dimanche et est déjà arrivé à Casablanca». Les ressortissants marocains, installés par les autorités de l'aéroport dans la grande salle d'embarquement réservée aux pèlerins, se portaient tous bien, dans la nuit, et semblaient réagir positivement, dans l'ensemble, au traumatisme de cet atterrissage d'urgence. Selon des témoignages recueillis sur place, des pèlerins ont aperçu des étincelles dans l'une des ailes de l'appareil, avertissant illico le cockpit de l'incident, ce qui a créé un mouvement de panique à bord. Le commandant de bord, un pilote néo-zélandais, a informé les passagers de la situation et de la décision d'atterrir d'urgence à l'aéroport international Houari Boumédiène, après avoir reçu les autorisations nécessaires de la part des autorités algériennes de l'aviation civile.
D'après certains témoignages, les passagers ont commencé alors à invoquer Dieu car voyant venir une mort certaine, si l'irréparable venait à se produire. Plus de peur que de mal, l'avion s'est posé au sol sans difficulté, grâce, a-t-on confié, au sang-froid et à la maîtrise du commandant de bord qui a été à la hauteur de cette situation critique. Les pèlerins marocains, pris entièrement en charge par les services de l'aéroport, ont reçu la visite du consul général du Royaume à Alger et de membres de l'ambassade marocaine.
