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Maroc-états-unis : Témoignages

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Amine Alami : chef cuisinier et restaurateur

«L’art culinaire pour rapprocher les deux peuples»

Natif de Rabat en 1979, Amine Alami a pourtant grandi à Casablanca où il a fait ses études secondaires. En 1998, il est parti aux États-Unis pour poursuivre ses études de médecine. Mais peu de temps après, il change son fusil d’épaule et décide de faire carrière dans l’art culinaire. Il a ainsi ouvert son premier restaurant qui prend feu sept jours à peine après son inauguration. Il a tout perdu, sauf son courage et sa volonté. À l'âge de 20 ans, il reprend sa vie, plus déterminé que jamais. Il ouvre ainsi un autre restaurant en 2003, puis un deuxième en 2005 et un troisième en 2008. Son business grandit et ses ambitions aussi. Amine Alami travaille aussi dans le domaine de l’organisation des grands événements, des mariages, des conférences…
Il est également un chef cuisinier très connu à Southwest Virginia, si bien qu’il est souvent invité par les grandes stations de télévision. Concernant les relations entre le Maroc et les États-Unis, Amine Alami estime qu’elles recèlent d’énormes opportunités pour les deux parties. «Les USA peuvent constituer un débouché pour les produits des entreprises marocaines et les entreprises américaines installées au Maroc peuvent tirer profit de son emplacement stratégique qui en fait une plateforme d’exportation vers d’autres pays», explique-t-il. À propos de la visite du Souverain, il déclare : «Je pense que cette visite va renforcer les liens entre les deux pays. En tant que premier pays ayant reconnu l’indépendance des États-Unis, le Maroc occupe une place très particulière chez beaucoup d’Américains».

Ali Najy : propriétaire d'un magasin spécialisé dans l'ameublement et les produits d'artisanat marocain

«L’ALE offre beaucoup d’opportunités aussi bien aux  Marocains qu’aux Américains»

Cet originaire de Rabat a entamé ma carrière aux États-Unis, où il a eu sa licence en finances et un master en business administration. Après avoir travaillé dans le domaine banquier, à Sun trust Bank, il a décidé de créer son propre projet. Il a choisi de travailler dans le domaine de l’importation des objets artisanaux marocains. Il est le propriétaire de «Living Morocco, Home Furnishings and Decor», un projet qu’il a démarré en 2001.
Ali Najy estime que les affaires entre le Maroc et les États-Unis sont sur la bonne voie, surtout depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange entre les deux pays. «Cet accord a permis d’offrir beaucoup d’opportunités aussi bien aux Marocains qu’aux Américains qui ont pu en tirer profit. Je pense qu’il fait continuer dans cette dynamique d’échange, mais tout en veillant à protéger la production locale». Concernant la visite de S.M. le Roi, Ali Najy souhaite qu’elle soit bénéfique pour les Marocains installés aux États-Unis, ainsi que pour les Américains qui habitent au Maroc.

Chaib Salih : président de la société Event Travel International, basée à Dallas, au Texas

«Il faut augmenter le nombre de vols quotidiens entre les deux pays»

En tant qu’homme d’affaires marocain installé à Dallas, Chaib Salih croit dans le potentiel de croissance des relations entre le Maroc et les USA. Toutefois, il reste convaincu que les deux pays peuvent faire plus. Mais pour ce faire, ils doivent, selon lui, œuvrer davantage pour renforcer «l'accessibilité». «Il s’agit d’un principe fondamental et stratégique, les gens font des affaires avec les pays qui sont facilement accessibles», dit-il. Et d’ajouter que le seul moyen qui permette de combler cette lacune consiste à augmenter le nombre et la fréquence des vols entre le Maroc et les États-Unis. «Il est donc essentiel qu’en plus de Royal Air Maroc, il y ait une compagnie aérienne phare américaine qui dessert les deux pays. Si on arrive à augmenter le nombre de vols, nous serons en mesure d'assister, immédiatement, à une augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays. De la sorte, Casablanca pourrait éventuellement devenir un hub stratégique de fret (un hub cargo) pour le continent africain», explique Chaib Salih, précisant que le tourisme peut également bénéficier de cette dynamique d’échange.Selon lui, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a pu faire du Maroc un exemple pour le reste du monde arabe. «C'est en grande partie grâce à la vision et aux réformes instituées par Sa Majesté que le Maroc a la place qu’il occupe actuellement.
Les États-Unis continuent à considérer le Maroc comme un leader et un modèle dans sa région». S’agissant de la visite royale aux USA, il pense qu’elle permettra de renforcer l'amitié de longue date entre les deux pays. 

Touhami Al Arabi : PDG de l’entreprise MIT Telecom

«Jeter les ponts de communication entre les deux pays»

Originaire de Rabat, Touhami Al Arabi a poursuivi ses études aux États-Unis où il a eu son baccalauréat en Technologie, génie électronique, puis, en 1996, un MBA en gestion de projets. En 1999, il a obtenu une maîtrise en gestion de projet en Télécom et sécurité réseau. «J’ai démarré ma carrière professionnelle avec Siemens Industrial & Automation en tant qu'ingénieur d'application et j'ai travaillé dans d’autres entreprises (Eli Lilly and Co, Ciba Geigy, Novartis et Bayer Diagnostics) comme expert. Puis j'ai intégré le secteur de l’industrie des télécommunications où j'ai d'abord commencé à travailler en tant que directeur technique avec une entreprise de télécommunications qui avait des affaires en Afrique occidentale et orientale», raconte-t-il.
Après cette expérience, Touhami Al Arabi décide de créer sa propre entreprise en 2003 : MIT Telecom, qui travaille principalement avec les PTT en les aidant à installer les nouvelles technologies et à faire face ainsi à la concurrence des entreprises privées titulaires d'une licence GSM. Fin 2010, il intègre l’Association maroco-américaine de Californie en tant que secrétaire général. «Nous avions à traiter tellement de plaintes de nos membres au sujet des coûts élevés des appels téléphoniques entre le Maroc et les USA. J'ai alors décidé de trouver un opérateur télécom marocain dans le cadre d’une joint-venture pour faire face à ce problème. C’est ainsi que nous avons lancé, fin 2011, un service appelé E-itinérance avec Al Hourria Telecom (www.alhourriatelecom.com).

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