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Les participants à la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières, qui s’est tenue jeudi 14 novembre 2013, à Rabat, ont adopté la «Déclaration de Rabat». Ils ont ainsi convenu de mettre en place un centre régional de formation et d'entraînement au profit des officiers chargés de la sécurité des frontières dans les États de la région. Ils ont, également, décidé d'accélérer la constitution d'un secrétariat, prévu par le Plan d'action de Tripoli et la Déclaration de Rabat. La Libye devra préparer une proposition de structure de ce secrétariat, qui sera présentée à la réunion des membres qui se tiendra à Tripoli, dans un délai n'excédant pas deux mois à partir de la date d'adoption de la déclaration de Rabat.
Il a été, également, convenu de mettre en place des groupes de travail sectoriels dans les domaines de la sécurité, des renseignements, des douanes et de la justice pour des propositions dans ces domaines, avant la tenue de la prochaine conférence ministérielle, qui aura lieu en 2014 en Égypte. Toujours selon la déclaration de Rabat, les participants ont appelé à mettre en œuvre les projets prioritaires sur la sécurité des frontières, en prenant en compte toutes les stratégies et les initiatives pertinentes émanant des diverses entités des Nations unies, des organisations internationales et régionales ainsi que tous les mécanismes de lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé. La déclaration de Rabat a insisté également sur l’importance de renforcer les capacités des États de la région en matière d'équipements et de technologies nouvelles à même de permettre de mieux sécuriser les frontières.
L’importance de ces recommandations montre que la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières a atteint ses principaux objectifs. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, cette conférence marque le coup d'envoi d'un examen sérieux des questions liées à la sécurité des frontières dans la région sahélo-saharienne. Rappelant les principales conclusions contenues dans la «Déclaration de Rabat», M. Mezouar a souligné que le développement économique doit aller de pair avec les efforts visant le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la zone sahélo-saharienne.
S’agissant de la situation dans le Maghreb, le chef de la diplomatie marocaine a réitéré la détermination du Royaume, animé de la conviction qui a toujours été sienne, de continuer à œuvrer pour la promotion de l'intégration régionale en tant que choix stratégique imposé par les développements intervenus sur les scènes régionale et internationale. Selon lui, le but consiste à concrétiser les aspirations des populations maghrébines à davantage de développement et de sécurité.
