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Bollywood à travers ses films et ses stars

Cette année aussi, le cinéma indien est présent en force à travers ses cinéastes et ses stars très appréciées par le public marocain.

Le septième art de Bollywood figure, ainsi, dans la compétition officielle à travers «Labour of Love» de Aditya Vikram, avec au casting Ritwick Chakraborty et Basabdutta Chatterjee. Et ce n’est pas tout, puisque le jury de la compétition officielle compte, également, parmi ses membres Ritesh Batra, un réalisateur, scénariste et producteur de l’Inde qui, malgré son profond respect pour le cinéma Bollywoodien, a foi en l’ouverture sur d’autres horizons par le biais du cinéma. «On a beau croire que Bollywood écrase tous les autres genres dans notre pays, ce n’est pas vrai, car j’ai été très étonné de voir que mon film, appartenant à un autre genre cinématographique, a fait impression sur le public indien. Donc, malgré notre culture ancrée dans nos traditions, nous sommes contraints d’appartenir au monde», explique Ritesh Batra. Une opinion qui n’est pas partagée par tous ses compatriotes, dont la cinéaste Farah Khan qui pense que Bollywood reste le cinéma le plus convoité en Inde.

«Il y a plusieurs catégories sociales, dont la plus importante est celle du peuple. Ce peuple est assez pauvre et a besoin de se divertir et de s’amuser quand il va au cinéma. Il a besoin d’avoir un petit moment de bonheur. Ainsi, les autres films qui sortent du schéma bollywoodien classique ne peuvent pas affecter le film indien, parce que la danse et le chant sont la marque de fabrique du cinéma de l’Inde. D’ailleurs, le film indien a commencé ces dernières années à aller dans des pays qui n’avaient pas l’habitude de voir ce genre de cinéma», souligne la réalisatrice de «Happy New Year», venue à Marrakech pour présenter son film en compagnie des deux acteurs, Boman Irani et Abhishek Bachchan. Ce dernier, fier d’être le fils de Amita Bachchan, refuse l’idée d’être ce qu’il est grâce à de son nom. Il dit que c'est parce qu’il a du talent que les réalisateurs le respectent. «Mon père est un exemple pour moi dont je suis fier et j’ai appris beaucoup de choses de lui. Toutefois, on fait appel à moi parce que je suis valable pour faire du cinéma», précise Abhishek Bachchan. Et d’ajouter que Bollywood est un cinéma unique et spécial par sa touche. «Donc, malgré l’influence occidentale, ce cinéma doit respecter son empreinte, parce que les gens l’aiment pour ce qu’il est».


Questions à : Farah Khan, réalisatrice indienne

«Le film indien a plus de popularité que par le passé»

N’auriez-vous pas préféré que votre film soit projeté dans le cadre de la compétition officielle ?
Mon film est fait à la manière Bollywoodienne. Il est conçu pour la masse. Je suis contente qu’il soit programmé sur la place Jamaâ Lefna pour qu’il ait la possibilité d’être vu par un large public. Ce n’est pas un film pour la compétition officielle, c’est plutôt pour le divertissement.

Pourquoi d’après vous les Marocains sont-ils attirés par les films indiens ?
Car les deux peuples, marocain et indien, sont proches et aiment exprimer leurs sentiments. Dans les films indiens, on voit la danse, la joie, mais aussi les souffrances, les pleurs. On y croise beaucoup de sentiments naturels.

Est-ce que le cinéma indien a toujours le prestige qu’il avait par le passé ?
Je pense que le cinéma Bollywoodien a pris de plus en plus d’ampleur, plus que par le passé, vu l’évolution des moyens de production. Donc, il a plus de popularité.

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