Les choses sérieuses commencent au Rallye du Maroc historique avec la 2e étape remportée par le pilote français Jean-François Berenguer au volant d’une Ford Escort RS et qui a totalisé un chrono de 55 minutes et 34 secondes au terme des 4 épreuves spéciales (ES) qui ont relié lundi, Agadir à Tafraout, en passant par Tiznit, Sidi Ifni et la vallée d’Igmir. Berenguer, assisté par son épouse, a devancé ses deux compatriotes, Grégoire de Mevius (56 minutes 16 secondes) et Gilles Panizzi (56 minutes 19 secondes), vainqueur de la 1re étape. Jean-François Berenguer, lauréat du Rallye du Vallespir en France, en 2011, a attendu la troisième spéciale pour sortir le grand jeu et tirer son épingle du jeu, recalant ses concurrents à plusieurs secondes derrière lui.
Plus de place à l’erreur !
Après un regroupement à Tiznit, où les concurrents ont été surpris par la brume et les nuages, la première spéciale a été une excellente occasion de jauger la préparation des voitures, avant de se lancer dans la grande aventure de l’Anti-Atlas.
Alain Deveza (Porsche 911) et Franck Cunningham (Ford Escort RS) terminent au coude-à-coude. Benrenguer réalise le meilleur temps lors de la seconde ES, de même qu’au terme de la 3e spéciale. Là, le Rallye connaitra l’abandon de Christophe Vaison, dont la Lancia 037 a rendu l’âme, au bout de trois pannes successives, pour un problème de courroie de pompe à eau.
Deveza verra, lui, son avance fondre à cause d’une crevaison au cours de l’ultime épreuve de cette 2e étape.
À Tafraout, les concurrents ont à peine le temps de remercier la population locale pour son accueil chaleureux, qu’il faut déjà aller se reposer et reprendre des forces pour la prochaine étape. La moindre baisse de régime peut coûter très cher.
