Connexion
C’est le président, Saïd Kabil, qui a pris les devants de la scène dans cette affaire pour apporter la version du club. Et comme attendu, cette version diffère bien évidemment de celle de Hassan Shehata qui a avancé qu’il n’avait pas été payé depuis plusieurs mois et par conséquent il était dans l’incapacité de continuer son travail dans de telles conditions. Faux, rétorque Saïd Kabil qui annonce que le club a toujours honoré les engagements pris avec son ancien entraîneur. Il a indiqué, en outre, que Shehata n’avait pas cessé de faire des aller-retour entre le Maroc et l’Égypte arguant à chaque fois d’un problème familial. «Shehata a bénéficié des vacances à quatre reprises en moins de six mois. Seulement, lors de son dernier voyage, il a préféré mettre les voiles et abandonner son poste», a regretté Kabil.
Le président du DHJ a, en outre, souligné que les arguments avancés par l’ancien sélectionneur d’Égypte pour expliquer sa décision de se séparer du club étaient nuls et non avenus. Même son de cloche chez le vice-président, Mohamed Abou Al Faraj, et le conseiller du président, Fouad Meskout, qui ont chargé à leur tour Shehata qui a failli à ses engagements. En dépit de ces explications, beaucoup d’interrogations restent sans réponse et font dire à quelques-uns que les responsables du club doukali ne disent pas tout à propos du départ à l’improviste du technicien égyptien. Certains vont même jusqu’à se demander pourquoi le club n’a pas saisi la FIFA pour faire valoir ses droits si effectivement Shehata est dans son tort. Certains soupçonnent l’existence de clauses dans le contrat de l’Égyptien qui lui permettent de partir quand il veut sans avoir à payer quoi que ce soit, accusant de passage ceux qui ont confectionné ce contrat en défaveur du club.
Confirmation de Mustapha Tarek à son poste
Mustapha Tarek Labib, qui assurait l’intérim depuis le départ de Shehata, a été confirmé lundi dans ses fonctions par le comité du club. C’est la première fois de son histoire que Tarek prend en charge une équipe. Il devra donc sortir le club doukali du ventre mou du classement. Actuel 8e du championnat, le DHJ est bien loin de son rendement de la saison dernière où il avait remporté la Coupe du Trône et avait joué les premiers rôles en championnat. Après deux matchs à la tête du club, Tarek a récolté deux petits points en réussissant deux matchs nuls respectivement contre l’Olympique de Khouribga et le KAC. Insuffisant si le club veut se mêler à la lutte pour les premières places.
