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Casablanca en passe de figurer au patrimoine de l’UNESCO

Le Conseil économique, social et environnemental a présenté une série de recommandations pour améliorer l’accès aux soins et le rendre plus équitable. Et ce dans le cadre d’un rapport alarmant sur la situation de l’accès des Marocains aux prestations de soins de santé de base dans les milieux urbain et rural.

Après soumission de la demande par la délégation permanente du Royaume du Maroc à l’UNESCO, le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO a inscrit la ville de Casablanca sur la liste indicative du patrimoine mondial, en novembre 2013. Une inscription qui couronne les efforts de promotion du patrimoine architectural et urbain casablancais, et qui reconnait Casablanca comme un patrimoine culturel d’une valeur universelle exceptionnelle susceptible d'inscription sur la liste du patrimoine mondial. Après cette première inscription sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO (procédure préalable pour obtenir de l’inscription officielle), le projet semble sur la bonne voie et l’association Casamémoire, qui œuvre pour la préservation du patrimoine du XXe siècle, se donne une année pour arriver à faire reconnaitre «la valeur universelle» de la capitale économique du Royaume. «Nous avons réussi l’étape de l’inscription indicative de la ville, et maintenant nous allons démarrer le processus pour son inscription définitive, et ce avec l’implication de tous les acteurs sociaux et de toute la communauté casablancaise», a indiqué Mohammed Sajid, le maire de la ville. L’association Casamémoire, en collaboration avec le ministère de la Culture, va ainsi agir pour promouvoir le patrimoine architectural casablancais et préserver ce témoignage historique et culturel précieux. Cette collaboration aboutira à l’élaboration commune du dossier de demande d’inscription de Casablanca sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et sa soumission dans un délai d’une année.

Par ailleurs, un comité de suivi et d’accompagnement sera constitué pour appuyer institutionnellement ce processus. Il sera composé de représentants de la wilaya du Grand Casablanca, du ministère de la Culture, du ministère de l’Habitat et de la politique de la ville, du ministère de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, de l’Agence urbaine de Casablanca, de la ville de Casablanca et de la société civile. Le bien proposé à l’inscription est un exceptionnel laboratoire expérimental d’architecture et d’urbanisme du XXe siècle.
«Casablanca a toujours été un laboratoire architectural à ciel ouvert, elle a un patrimoine architectural extrêmement riche et diversifié, et elle a permis la promotion de nouvelles réflexions architecturales et le regroupement de plusieurs styles urbanistiques. La préparation du dossier va nous permettre de valoriser et défendre ce patrimoine qui fera sans doute partie du patrimoine mondial de l’UNESCO», nous a confié Mohammed Amine Sbihi, ministre de la Culture. Comparée aux autres villes du Maroc, Casablanca présente certaines spécificités.

C’est une ville carrefour qui reflète une exceptionnelle synthèse d’éléments issus de cultures, d’époques, de modèles, et d’idéaux différents. Cet original métissage s’illustre dans son paysage urbain et architectural qui lui confère une valeur patrimoniale indéniable. Les éléments qui composent le bien considéré ont conservé l’essentiel de leur attribut. Les perspectives et les vues ouvertes dessinées par les plans urbanistiques de la ville ont été préservées et sont mises en valeur par les bâtiments et les ensembles urbains et architecturaux. Le bien proposé a conservé son authenticité et son intégrité non seulement en ce qui concerne la conception urbaine initiale, mais également pour tout ce qui touche aux édifices particuliers, qu’ils soient publics ou privés, à leurs matériaux et à leur apparence. Le tissu urbain n’a pas été dégradé comme cela a été le cas pour de nombreuses autres villes. Le tissu légué n’a pas été détérioré par des ajouts désordonnés ou par des transformations maladroites. Il a été complété, de manière ponctuelle, sans altération globale des qualités de l’espace urbain. D’une manière générale, l’excellente qualité constructive des immeubles et des équipements a garanti leur bonne conservation, et ce malgré l’environnement du bord de mer et de la pollution atmosphérique.

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