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L'engagement du Souverain en Afrique est «concret»

La diaspora estudiantine ivoirienne établie au Maroc se réjouit fortement de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d'Ivoire. Pour son porte-parole, Ballo Daouda, président du bureau central de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires ivoiriens au Maroc (ASEESIM), la visite royale en Côte d'Ivoire est la preuve concrète de l’engagement du Souverain vis-à-vis du continent africain.

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«Sa Majesté le Roi MohammedVI ne se limite pas à la parole, mais il passe aux actions concrètes en Afrique». Cette déclaration est celle de Ballo Daouda, président du bureau central de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires ivoiriens au Maroc (ASEESIM), également docteur en pharmaco-chimie. Il estime que S.M. le Roi Mohammed VI donne un bel exemple de l’intégration dans la mesure où ses périples africains fréquents ont contribué à un changement de mentalité vis-à-vis des pays subsahariens. «Grâce à ces visites, les Marocains commencent à regarder la communauté subsaharienne d’un nouvel œil», a précisé Okou Cyrille, SG de l’ASEESIM et doctorant en mathématiques appliquées. Du point de vue de Ballo Daouda, les visites royales sont un vecteur incontesté de l’intégration dans l’ensemble des pays africains. «Le Roi Mohammed VI est le père de la réconciliation en Afrique», pour reprendre l’expression de Daouda. Ballo Daouda et Okou Cyrille sont parmi les compétences ivoiriennes ayant bénéficié d’une bourse pour parachever leurs études supérieures au Maroc et ils y sont depuis plus de 10 ans. «Le Maroc est devenu notre deuxième pays», ont-ils fait savoir. Ces deux profils de haute qualification scientifique n’hésitent pas à dire qu’«ils sont un pur produit marocain». Approchés par «le Matin», ces jeunes cadres ont exprimé toute leur reconnaissance pour le Maroc, «qui les a accueillis et leur a permis d’entreprendre une formation très réputée». Ils ont aussi exprimé leur gratitude pour le Maroc compte tenu de ses efforts pour le maintien de paix en Côte d'Ivoire.

Afin de récompenser le Maroc, Ballo Daouda et Okou Cyrille, qui portent la voix de la communauté ivoirienne, espèrent l’implication de la diaspora estudiantine ivoirienne dans la promotion de la dynamique des relations entre le Maroc et la Côte d'Ivoire. «Nous ne sommes pas impliqués dans ce processus alors que nous pourrions apporter beaucoup de choses à cette coopération», a déclaré Ballo Daouda. De son côté, Okou Cyrille a été catégorique : «le Maroc a beaucoup aidé la Côte d’Ivoire et nous voulons soutenir le Royaume auprès de notre gouvernement». La déclaration d’Okou Cyrille part de l’idée que les étudiants ivoiriens poursuivant leurs études au Maroc sont les futurs cadres supérieurs de la Côte d’Ivoire et pourront ainsi être les vecteurs d’une meilleure coopération.

Ces jeunes cadres ne veulent pas couper les liens avec le Maroc et ils souhaitent l’accompagner dans ses projets d’investissements en Côte d’Ivoire. D’après eux, ils sont les mieux positionnés pour défendre le dossier marocain compte tenu de leur connaissance des deux pays. Dans le même ordre d’idées, Ballo Daouda se félicite fortement de la démarche de Sa Majesté le Roi lors de ses visites en Afrique. «Le Roi Mohammed VI se déplace à la tête d’une armada d’investisseurs marocains pour démontrer qu’on n’a pas besoin d’être européen pour investir en Afrique», a-t-il dit.

Tenant compte de ce nouveau souffle donné aux relations entre Rabat et Abdijan, la diaspora estudiantine, via son représentant, voudrait prendre part à ce processus. Mieux encore, Okou Cyrille, le secrétaire général de l’ASEESIM, défend l’idée de l’instauration d’un lobbying de pré-formation, constitué des lauréats formés au Maroc. «Ce lobbying aura pour mission de soutenir les efforts du Maroc et d’apporter l’aide nécessaire pour les investisseurs marocains en quête de marchés en Afrique». Pour lui, «il va falloir réfléchir au-delà de la formation». Le Maroc est appelé à établir une stratégie de l’après-formation qui dépasse la coopération en matière de formation des étudiants, toujours selon lui. Les jeunes, porte-parole de la diaspora estudiantine ivoirienne établie au Maroc, lancent ainsi un appel à toutes les parties prenantes à ce dossier, notamment la CGEM, pour les inciter à s'impliquer dans cette dynamique. «Notre appel émane d’un amour sincère pour le Maroc qui nous a beaucoup donné et nous voulons juste matérialiser notre reconnaissance», a dit Ballo Daouda.

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