Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next L'humain au centre de l'action future

La RAM, transporteur officiel pour les trois prochaines éditions de

La Royal Air Maroc sera le transporteur officiel de la Biennale d’art contemporain de Dakar «Dak’Art» pour les trois prochaines éditions (2014, 2016 et 2018). La convention de partenariat a été signée le 7 janvier à Dakar entre le PDG de la RAM, Driss Benhima, et Babacar Mbaye Diop, directeur de la Biennale. La compagnie aérienne offre un lot de 120 billets et va assurer les déplacements des différents acteurs du festival.

La RAM, transporteur officiel pour les trois prochaines éditions de
De gauche à droite, Babacar Mbaye Diop, Rémy Sagna et Driss Benhima.

«C’est la première fois qu’une compagnie aérienne est partenaire de la Biennale de Dakar». C’est à travers ces mots que Babacar Mbaye Diop a tenu à exprimer sa fierté sur nouvelle collaboration entre la Royal Air Maroc et la Biennale d’art contemporain de Dakar «Dak’Art» et la compagnie aérienne nationale ont paraphé le 7 janvier a la salle de conférence du Grand théâtre de Dakar, un accord de partenariat qui permet à la RAM d’être le transporteur officiel de cette manifestation culturelle pour les trois prochaines éditions (2014, 2016 et 2018). Le PDG de la RAM, Driss Benhima, s’en réjouit. «C’est la première fois que la Royal Air Maroc soutient une manifestation hors du Maroc.

ela témoigne de l’importance des liens entre le Maroc et le Sénégal. La RAM se félicite d’être le partenaire de la plus grande manifestation des arts plastiques en Afrique. Notre compagnie ne veut plus se limiter à des activités commerciales en Afrique subsaharienne, elle souhaite participer à des manifestations culturelles d’envergure. Nous voulons développer notre identité panafricaine.

L’Afrique apparait aujourd’hui comme un continent d’avenir et l’art est un élément important dans ce chemin vers le développement», a-t-il déclaré. 

Cet événement a été rehaussé par la présence de Rémy Sagna, représentant du ministre de la Culture du Sénégal. Cette collaboration, il n’en est pas peu fier. «C’est un partenariat novateur entre la Royal Air Maroc et la Biennale de Dakar et qui s’inscrit dans la durée. Cela permettre notamment de consolider les relations entre le Sénégal et le Maroc. Nous espérons que ce sera le début d’un partenariat multiforme entre la RAM et le “Dak’Art”», a-t-il indiqué.

Quelles sont les clauses de cette convention ? En clair, la compagnie nationale offre 120 billets et s'engage à assurer tous les déplacements liés à la Biennale. Elle propose aussi des tarifs préférentiels aux ressortissants sénégalais résidant à l’étranger et qui souhaitent assister à cette manifestation culturelle. Enfin, la RAM communiquera autour de l’événement à travers la diffusion de campagnes publicitaires sur les écrans de ses différents vols, et sur ses magazines distribués à bord. Selon Babacar Mbaye Diop, le budget provisoire de la Biennale s’élève à 678 millions de francs CFA (plus de 1 million d’euros). La participation de la RAM est estimée entre 50 et 80 millions de francs CFA (environ 84 000 euros). 


questions à :  Babacar Mbaye Diop

«C’est un partenariat gagnant-gagnant»

La Biennale d'art contemporain a choisi la RAM comme transporter officiel de cet événement culturel. Quels sont les avantages de ce partenariat ?
C’est la première fois qu’une compagnie aérienne est partenaire de la Biennale de Dakar. Depuis 1992, nous avons juste acheté des billets.
C’est un gros partenariat parce que 120 billets c’est environ entre 50 et 80 millions de francs CFA (environ 84 000 euros). On avait prévu dans le budget prévisionnel d’acheter des billets d’avion, mais ce partenariat nous permet de déduire le montant de ces tickets du budget.

Avez-vous prévu des nouveautés pour cette onzième édition ?
Cette année, la Biennale connaitra beaucoup d’innovations. Cette manifestation culturelle a aujourd’hui vingt ans d’existence. Elle a été lancée en 1990, mais la première édition dédiée aux arts contemporains date de 1992. Pour cette édition, nous avons intégré, à part l’exposition officielle, une autre qui est dédiée à la diversité culturelle avec la participation des artistes africains et d’autres horizons.
La Biennale était exclusivement réservée aux artistes africains, mais c’est la première fois qu’elle s’ouvre sur le monde entier en invitant des artistes japonais, chinois, indiens, etc. La deuxième nouveauté, c’est la dimension populaire de l’événement. Nous avons envie de donner à la Biennale de Dakar un cachet populaire pour qu’elle aille vers les populations. Du coup, j’ai créé une nouvelle manifestation dénommée «Dak’Art au Campus» à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) qui regroupe 75 000 étudiants pour vulgariser cette manifestation. À part cela, il existe aussi d’autres nouveautés.

Le «Dak’Art», n’est-il pas aussi un événement pour rapprocher les cultures et raffermir davantage les liens culturels entre le Sénégal et le Maroc ?
Déjà, le Maroc et le Sénégal entretiennent des relations très anciennes. C’est deux pays en majorité musulmane, des milliers de fidèles de la tariqa tidjane qui est une confrérie très importante au Sénégal, effectuent chaque année le pèlerinage à Fès. La Biennale de Dakar sera en fait dans cette logique et apportera un plus dans ces relations. C’est la plus grande rencontre des arts plastiques à l’échelle continentale avec plus de trente mille visiteurs. Donc c’est un rayonnement que la Royal Air Maroc va vivre, et nous aussi. C’est un partenariat gagnant.

Lisez nos e-Papers