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L’investissement étranger en hausse en 2013 après deux ans de baisse

L’investissement étranger à la Bourse de Casablanca est reparti à la hausse en 2013. Il a progressé de 16% par rapport à 2012, passant de 118,10 à 136,99 milliards de DH, selon le Conseil déontologique des valeurs mobilières.

L’investissement étranger en hausse en 2013 après deux ans de baisse

L’investissement étranger à la Bourse de Casablanca reprend. Après deux années de baisse consécutives, le montant global des investissements étrangers en valeurs cotées a progressé de 16% en 2013 par rapport à l’année précédente, passant de 118,1 milliards à 136,99 milliards de DH.

C’est ce qui ressort d’un rapport que vient de rendre public le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM). Cette hausse est due en partie, explique le document, à l’introduction en Bourse de la société JLEC, opérant dans l’électricité, capitalisée à plus d’un milliard de DH et détenue principalement par des étrangers (l'émirati Taqa, 85,79%). L’autre explication avancée par le CDVM est la progression du nombre d'investisseurs étrangers qui passe à 4.874 à fin 2013 contre 4.560 une année plus tôt.
Les participations des investisseurs étrangers et MRE demeurent toutefois minoritaires au sein des sociétés cotées, nuance le gendarme du marché, puisque plus des deux tiers des entreprises cotées affichent un taux moyen de détention de 4,67%.

Pour ce qui est de la proportion des participations stratégiques dans le montant de l’investissement étranger en actions cotées, celle-ci demeure stable à 89,52% à fin 2013.
Rapportées à la capitalisation boursière, ces opérations représentent près de 27,18% en 2013 contre 23,8% en 2012. À noter que le CDVM considère une participation stratégique lorsqu’elle représente plus de 4% du capital.
S’agissant de la part flottante par rapport à la capitalisation boursière des capitaux étrangers investis à la Bourse et conservée au Maroc, elle s’est améliorée en 2013, s’établissant à 3,18% après 2,7% en 2012 et 3% en 2011. Rapportée à la capitalisation flottante, cette part représente 14,18%.

Pour l’origine géographique des capitaux des étrangers et MRE, elle demeure certes globalement stable en 2013. Toutefois, son analyse fait ressortir un fait marquant. Il s’agit de la baisse de la part des Européens au profit des investisseurs du Moyen-Orient, et ce, suite à l’introduction en Bourse de JLEC.
Il n’empêche, les investisseurs européens restent les principaux détenteurs avec 80,55% du total des investissements étrangers en volume.

Par nationalité, le rapport fait ressortir une «quasi-prépondérance» des personnes morales françaises, même si leur part dans l’investissement des personnes morales étrangères non résidentes a diminué en passant de 77,22% en 2012 à 69,90% l'exercice suivant.
Contrairement aux actions cotées, l’investissement étranger en titres d’OPCVM a baissé en 2013. Il s’est chiffré à 944,2 millions de DH contre 1,29 milliard en 2012 (-27%). Il est à noter que cet investissement ne représente qu’une part négligeable dans l’actif net global (0,38%). 

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