Les six premiers mois de présence au Maroc ont été porteurs pour Bouygues Immobilier. La première tranche de son programme, Les Faubourgs d’Anfa, composé de 399 logements (du 2 pièces au 4 pièces duplex), est pré-commercialisée à plus de 70%. Les résultats dépassent de loin les projections, assure le promoteur immobilier. À tel point qu’il a décidé de lancer la deuxième tranche du projet.
Pour marquer le coup, Bouygues Immobilier Maroc a ouvert au public, lors d’une cérémonie organisée jeudi dernier, deux appartements-témoins. Un showroom technique, «L’Atelier», mitoyen aux appartements-témoins, a permis aux futurs clients de découvrir les prestations techniques proposées par le maître d’ouvrage. Bouygues Immobilier entame la deuxième tranche du projet «Les Faubourgs d’Anfa» avec confiance et évoque déjà la suite de son programme. «Notre première ambition est d’abord de continuer notre développement sur la ville de Casablanca. Après la deuxième tranche des Faubourgs d’Anfa, nous lancerons la troisième.
Après le résidentiel, nous commercialiserons les bureaux», partage Laurent Tirot, directeur général international de Bouygues Immobilier. Situé sur le site de l’ancien aéroport d’Anfa, le nouveau cœur de ville de la métropole et futur quartier d’affaires verra son premier noyau opérationnel en 2018. En attendant, Laurent Tirot nous livre un premier bilan.
Le Matin : Sur un marché globalement léthargique, quel bilan faites-vous de vos six premiers mois de présence au Maroc ?
Laurent Tirot : Nous avons lancé la commercialisation de la première tranche de notre projet il y a seulement 6 mois. En si peu de temps, nous avons commercialisé 72% des lots mis en vente. C’est largement au-dessus de nos prévisions. Si la moitié de nos clients ont acheté des appartements pour y habiter, l’autre moitié l’a fait en guise d’investissement. C’est synonyme de la qualité de notre offre. Mais c’est aussi pour nous un indicateur sur la situation actuelle du marché.
Le foncier est un problème. Quels sites avez-vous identifiés sur Casablanca pour la suite de vos projets ?
Dans tous les pays où nous avons choisi de nous implanter, cette question était systématiquement soulevée. L’expérience nous a démontré que la contrainte foncière finissait toujours par être surmontée.
Effectivement, nous avons identifié certains sites qui nous semblent en adéquation avec les offres que nous souhaitons présenter sur le marché marocain. Cela dit, les négociations sont toujours en cours. Une fois les transactions formalisées, nous pourrons communiquer sur les emplacements que nous avons choisis. De manière globale, une fois nos objectifs de développement sur la capitale économique atteints, nous pourrons nous concentrer sur d’autres villes. Je pense notamment à Rabat.
Le premier pas dans le segment du haut de gamme est franchi. Qu’en est-il des autres segments ?
Nous sommes une équipe qui a à la fois une expertise internationale et nationale. Nous sommes présents par exemple en Pologne et en Belgique depuis plus de 10 ans. À chaque fois, nous prenons le temps de nous acclimater avec le marché de l’immobilier local. Nous avons une politique basée sur le long terme.
L’objectif n’est pas de faire des opérations ponctuelles, mais d’instaurer des bases solides avec le marché marocain. Pour le moment, nous restons concentrés sur le segment du haut de gamme. Cela dit, rien ne nous empêchera de nous lancer dans le marché intermédiaire. Le seul segment qui ne nous intéresse pas est celui du social. De ce côté, les opérateurs locaux s’en sortent très bien. Il n’y a aucune raison de les concurrencer.
