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Rencontre au Pérou pour un consensus mondial

À quelque 100 jours de la vingtième Conférence de l'ONU sur le changement climatique, et après la Conférence de Varsovie en 2013 et avant celle, cruciale, de Paris, les pourparlers de Lima sont appelés à conclure un accord faisant progresser la lutte contre le réchauffement, selon une feuille de route fixée lors de la Conférence de Durban en 2011.

Rencontre au Pérou pour un consensus mondial
Un sentiment d'urgence habite les 195 pays représentés à la Conférence des Parties. bPh. DR

«Je suis optimiste», affirme Manuel Pulgar, ministre de l'Environnement du Péro, dont le pays accueille la Conférence internationale des experts, dans un entretien à l'AFP, estimant «possible d'obtenir à Lima un projet de texte qui nous permettra d'avancer avec des résultats concrets» pour la Conférence des parties (COP 21) en 2015 à Paris, où la communauté internationale doit parvenir à un accord global pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement du globe. «La tâche est lourde, difficile, gratifiante», assure Manuel Pulgar qui sera le président de la COP 20 débutant le 4 décembre dans la capitale péruvienne, où sont attendus 12.000 participants et un millier de journalistes. «Un sentiment d'urgence habite les 195 pays représentés à la COP», poursuit le ministre, se disant confiant dans le fait que «les éléments-clés pour parvenir à un accord existent» et que la «base de discussion est solide».
Après la Conférence de Varsovie en 2013 et avant celle, cruciale, de Paris, les pourparlers de Lima sont appelés à conclure un accord faisant progresser la lutte contre le réchauffement, selon une feuille de route fixée lors de la conférence de Durban en 2011.
Tous les pays doivent parvenir à un accord universel en 2015, applicable à tous, juridiquement contraignant et permettant de respecter l'objectif que s'est fixé la communauté internationale de contenir le réchauffement climatique à +2 °C.
Cet accord doit entrer en vigueur en 2020. Selon Manuel Pulgar qui s'est rendu plusieurs fois en Chine, principal émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, le géant asiatique «est passé à l'action et a annoncé une feuille de route».

Le Pérou est parmi les 10 pays les plus vulnérables

Un environnement unique, menacé par la pollution des lacs et des rivières par les compagnies minières et pétrolières, la fonte des glaciers, la baisse des réserves d'eau et l'accélération de la déforestation. «Le débat climatique est beaucoup plus qu'un thème environnemental», relève Manuel Pulgar, qui dit connaître le Pérou dans ses moindres recoins, «c'est un problème d'économie, de technologie et de pauvreté». Le Pérou est parmi les dix pays les plus vulnérables au changement climatique en raison de son incroyable biodiversité, la richesse de sa faune et de sa flore, et sa diversité climatique qui comprend 27 des 32 types de climats répertoriés dans le monde. La forêt amazonienne couvre 60% de son territoire. 

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