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Mardi 21 Mai 2024
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Quand Latif Lahlou fête son «Anniversaire»

Après le grand succès de son film «Les jardins de Samira», le réalisateur Latif Lahlou, un des cinéastes marocains pionniers, revient en force avec un nouveau long-métrage intitulé «L’Anniversaire» avec des acteurs de renom dont Amal Ayouch, Younès Mégri ou encore Sanaa Mouziane. Produit par Mahdi Lahlou en coordination avec Meriem Zakaria et écrit par Mohamed Laâroussi et Géraldine Bueken, ce film est en salles actuellement et promet de bousculer l’ordre du box-office national.

Quand Latif Lahlou fête  son «Anniversaire»

«L’Anniversaire», le nouveau long métrage du réalisateur marocain Latif Lahlou est en salles actuellement, depuis le 14 mai.
Avec cet opus, le cinéaste tente fermement de renouer avec le succès de son précédent long métrage «Les Jardins de Samira». Dans «L'Anniversaire», il s’agit d’une immersion dans le quotidien de la bourgeoisie urbaine, «une tribu, celle de l’élite marocaine», comme aime à l’appeler le réalisateur du film. Cet opus nous fera vivre les préparatifs d’une fête d’anniversaire. Une occasion pour le réalisateur d’exposer les conflits de chacun des impliqués dans cette fête. C’est aussi une manière de critiquer les comportements de l’écrasante majorité de cette catégorie sociale. L’idée du départ était de faire un opus sur la bourgeoisie pour échapper au modèle des films consacrés aux différents milieux sociaux. «“L’Anniversaire” n’est donc pas un conte de fées. Au contraire, le film raconte les pérégrinations d’une élite paumée qui est constamment à la recherche du “petit quelque chose” qui pourrait enfin la rendre heureuse.

L’histoire se déroule sur une période de six jours, la semaine qui précède une fête d’anniversaire organisée par la famille Mazani et au cours de laquelle les défis et les attentes de chacun sont exacerbés», explique Latif Lahlou. Le scénario de «L’Anniversaire» est né d’une idée du réalisateur lui-même. Ce dernier confie l’écriture de ce film à Mohamed Laâroussi et Géraldine Bueken. «Ce scénario est un scénario de commande, certes, mais il est devenu, très vite, notre scénario. Dès le moment où Latif Lahlou nous a contactés et nous a parlé de la thématique, nous avons été interpellés à plus d’un titre.

D’abord, parce que cette thématique nous intéressait aussi bien par sa complexité que par son actualité. Ensuite, elle n’avait jamais été traitée en tant que telle, jusqu’à présent, dans le cinéma marocain. Enfin, chacun de nous deux avait une folle envie de travailler sur ce thème, mais pour des raisons bien différentes : l’une, parce que venant à la fois d’une autre génération et d’une autre culture, avait envie de découvrir ce qui s’y passe, et l’autre parce que, tout simplement, il était “en plein dedans”», affirment les deux auteurs du scénario. Le charme du film tient aussi à la manière dont les acteurs se sont adjugé leurs rôles.

La touche du réalisateur est bel et bien là. Pour faire bon poids bonne mesure, il a choisi de s’entourer d’une pléiade d’acteurs de renom, en bonne entente. «J’aime tourner avec des acteurs professionnels et expérimentés, car cela me permet de me concentrer sur la composition du plan. Des acteurs réceptifs facilitent le travail et permettent un gain de temps et donc de concentration», a-t-il déclaré. Il s’agit en particulier de Younès Mégri, Amal Ayouch, Sanaa Mouziane, Aziz Fadili, Omar Lotfi, Chawqui Abdellatif, Hamid Basket, entre autres.

Dans ce film, on trouvera également de nombreux autres jeunes talents que Latif lahlou invite le public à découvrir. «Nous n’avions pas la prétention de tout connaître ni de tout comprendre, et, par conséquent, nous n’avions aucun droit de sortir avec des conclusions, ou, pis, de donner des leçons. C’est au spectateur, et au spectateur seul, de dire le dernier mot», concluent les auteurs du scénario.
Soulignons enfin que le film est actuellement disponible dans les salles de cinéma de six villes marocaines.Il s’agit de Mégarma, Lynx et Rialto de Casablanca, Mégarama de Fès et Colisée de Marrakech, Royal de Rabat, Mégarama, Avenida de Tétouan et Roxy de Tanger.

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