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La bonne gouvernance des technologies de l’information, clé de développement des organisations publiques

L’Université privée de Fès a organisé, le 8 avril, une conférence autour du thème «Quelle gouvernance des technologies de l’information (TI) pour le secteur public ?» Cette rencontre a été l’occasion de passer en revue les bonnes pratiques de gouvernance des TI dans les organisations publiques.

La bonne gouvernance des technologies de l’information, clé de développement des organisations publiques
Georges Ataya, professeur à Solvay Brussels School of Economics and Management en Belgique.

Les systèmes d’information ont occupé, ces dernières années, une place de choix dans les organisations et sont devenus un levier de développement et de compétitivité. Toutefois, les organisations publiques tardent dans la mise en place d’une bonne gouvernance de leurs technologies d’information. Cette problématique d’actualité a été au cœur d’une conférence organisée le 8 avril à l’Université privée de Fès sur le thème «Quelle gouvernance des Technologies de l’information pour le secteur public ?»

Ce séminaire animé par des experts internationaux et nationaux a permis de relancer le débat sur la gouvernance des TI dans le secteur public et de formuler des recommandations en se basant sur des expériences d’organisations publiques ayant adopté des mécanismes de bonne gouvernance des TI.
S’exprimant à cette occasion, Georges Ataya, professeur à Solvay Brussels School of Economics and Management en Belgique, a fait savoir que les systèmes d’information s’imposent aujourd’hui comme une véritable méthode de gestion au sein des administrations publiques qui nécessite de gérer une série de domaines en relation notamment avec l’architecture de l’entreprise, la planification stratégique, ainsi que la gestion des coûts et des finances. «Dans ce sens, il faut d’abord définir les responsabilités pour la mise en œuvre de la gouvernance des TI et mesurer la création de la valeur et de la performance engendrées tout en réduisant les risques et en optimisant les ressources associées aux TI», a-t-il expliqué. De son côté, Abdelhaq El Bekkali, expert-comptable/commissaire aux comptes et professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke (Canada), a dédié son intervention au rôle de l’audit interne dans le maintien d’une bonne gouvernance des techniques de l’information. Il a précisé dans ce cadre que l’audit interne contribuait à garantir une gestion efficace de la performance organisationnelle.

Pour lui, l’audit interne vise à améliorer les procédés de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance. «Les risques induits par les TI peuvent affecter l’ensemble des processus au sein de l’organisation. L’auditeur interne doit être consulté dans ce cas, en raison de sa vision globale des risques organisationnels. L’auditeur interne peut également contribuer à la diminution des coûts reliés à la mise en place des solutions informatiques», a-t-il précisé.

Il est à noter que lors de cette rencontre, l’Université privée de Fès a signé deux conventions de partenariat. La première, conclue avec le Club européen de la gouvernance des systèmes d’information (CEGSI), consiste à développer la coopération entre les deux parties, en matière de gouvernance des TI. Pour ce qui est de la deuxième convention, conclue avec des experts en TI, elle concerne la mise en place au sein de l’Université privée de Fès d’un Centre africain de la cybersécurité.

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