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L’Instance mexicaine chargée de la coordination des stratégies pour la participation du Mexique dans l’économie internationale (Promexico) ouvre un bureau commercial au Maroc. L’inauguration de l’antenne de cet organisme relevant du ministère de l’Économie mexicain devrait avoir lieu ce 27 novembre à Casablanca en présence notamment d’une importante délégation d’hommes d’affaires, du vice-ministre des Affaires étrangères et de la coopération mexicain, Carlos de Icaza, et du directeur général de Promexico, en mission au Maroc du 26 au 28 novembre.
Selon un communiqué de la représentation diplomatique du Mexique au Maroc, à travers l’ouverture du bureau de Promexico, le Mexique souhaite renforcer et donner un nouvel élan aux relations économiques bilatérales. «La visite de la délégation mexicaine au Maroc s’inscrit dans la vision du Président du Mexique, S.E. Enrique Pena Nieto, de renforcer la coopération économique avec le Royaume, pour sa stabilité politique, sa position géographique ainsi que pour son important essor économique et social», indique l’ambassade du Mexique. Il faut dire que les échanges économiques entre les deux pays sont en deçà des aspirations : le Royaume a exporté au Mexique l'équivalent de 679 millions de DH en 2013, selon l'Office des changes, et en a importé pour 422 millions.
Selon une récente analyse de l’assureur-crédit Coface, le Mexique enregistre une reprise de son activité économique depuis le deuxième trimestre de cette année et qui devrait se poursuivre en 2015. Celle-ci repose surtout sur la reprise américaine qui profite directement à l’industrie manufacturière mexicaine (36% du PIB) à travers les exportations. Pour les analystes de l’assureur-crédit, en dépit d’une politique monétaire jugée plutôt accommodante, avec un taux directeur de 3% pour une inflation de près de 4% et une augmentation des remises des Mexicains travaillant aux États-Unis, notamment dans la construction et l’hôtellerie, la consommation et l’investissement privés devront afficher une croissance timide, du moins dans un premier temps. «Après un recul en 2013, la construction (6% du PIB) bénéficie progressivement des investissements publics prévus dans le cadre du programme national d’infrastructures 2014-2018 qui concerne l’énergie, le tourisme, la santé, les infrastructures, le logement social et l’urbanisme», relève Coface. Selon ses pronostics, l’investissement étranger dans le pays devrait augmenter à partir de 2015, grâce à l’ouverture du secteur de l’énergie au privé.
