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Au terme d’une formation s’étalant sur trois semaines, le premier groupe de bénéficiaires africains d’une formation aux métiers de l’électricité s’est vu décerner des certificats. La cérémonie de clôture de cette première session de formation dédiée aux cadres d’entreprises issus de plusieurs pays du continent s’est déroulée, mercredi dernier, au Centre des sciences et techniques de l’électricité (CSTE) de Aïn Sebaâ relevant de l’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable).
«Ce programme se décline en un cycle de formation qui comporte cinq sessions et qui porte sur les métiers de l’électricité, dans le cadre d’un accord de coopération triangulaire entre la JICA (Agence japonaise de coopération internationale, ndlr) et l’ONEE en faveur des pays d’Afrique. La branche Électricité de l’ONEE dispose d’une expertise dans tous les métiers des réseaux, de la production, du transport, etc., et nous avons cette volonté de partager ce savoir-faire avec nos homologues issus d’une vingtaine de pays d’Afrique subsaharienne», explique Abdessamad Saddouq, directeur Participations et Partenariats de l’ONEE.
Et de souligner : «C’est un programme extrêmement appuyé, basé sur notre catalogue de formation, mais conçu selon les besoins exprimés par les participants. Il est à rappeler que cette formation entre dans le cadre de la stratégie globale d’ouverture de l’ONEE sur l’Afrique, nous apportons un appui, une maîtrise d’œuvre et une assistance technique dans plusieurs pays». Cofinancées par JICA et l’ONEE, les cinq sessions de la formation profiteront, à chaque fois, à un groupe composé de vingt personnes. Le tout est porté par un programme de formation s’étalant sur trois ans (2014-2016), intitulé «Perfectionnement aux métiers de l’électricité» et qui bénéficiera, au total, à une centaine de cadres et techniciens supérieurs issus d’entreprises du secteur électrique.
«Maintenance des réseaux électriques moyenne tension et basse tension» est le thème de la première session de ce nouveau programme, qui s’est déroulée au CSTE entre le 16 janvier et le 12 février 2014. «L’engagement du Japon à soutenir le développement de l’infrastructure en Afrique est manifeste. Il a été déclaré lors des quatrième et cinquième conférences internationales sur le développement de l’Afrique, tenues à Yokohama», a souligné Tsuneo Kurokawa, ambassadeur du Japon au Maroc, rappelant que «l’énergie, et en particulier l’électricité, est une ressource capitale pour le développement économique et humain.
Ce type d’infrastructures énergétiques produisent la croissance économique et créent un climat favorable des affaires, diminuent la pauvreté et offrent des services de base. L’Afrique connaît aujourd’hui un grand déficit dans le domaine de l’électricité.
Dans la plupart des pays africains, un habitant sur quatre a accès à l’électricité et des coupures interviennent de temps en temps. Le défi est énorme, mais l’Afrique est plus que jamais déterminée à le relever et aspire à réaliser un développement harmonieux par le biais d’une infrastructure viable, à même de soutenir une croissance profitable à tous».
