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«J’attends ma chance pour briller en équipe nationale»

À 23 ans, Abdeljalil Jbira a réussi à s’imposer dans les rangs du Kawkab de Marrakech et à être l’un des meilleurs arrières latéraux du championnat national. Parmi les principaux artisans de la montée du KACM en Élite 1, il continue d’assurer l’imperméabilité de la défense et épaule l’attaque des Marrakchis. Après avoir tapé dans l’œil de Rachid Taoussi, Jbira a également convaincu Hassan Benabicha qui lui a adressé une troisième convocation à l’équipe nationale. À travers cet entretien, Abdeljalil revient sur le début en fanfare de son équipe et nous livre ses ambitions en sélection.

«J’attends ma chance pour briller  en équipe nationale»
Abdeljalil Jbira, défenseur latéral du KACM et international marocain

Le Matin Sports : À peine de retour en élite, le Kawkab est en passe de réaliser une saison hors norme. Prévoyez-vous de tels résultats ?
Abdeljalil Jbira : Disons que le travail effectué et la rigueur des entraînements laissaient présager un parcours de qualité. Mais pas autant que ça ! Nous avons fourni le maximum d’effort pour pallier certains manquements, ce qui s’est avéré payant au fil des matchs. À présent, l’important c’est de continuer sur la même longueur et éviter le relâchement pendant les derniers matchs.

Justement, pensez-vous pouvoir tenir le rythme jusqu’au bout du championnat et éventuellement briguer le titre ?
Ce dont je suis sûr, c’est que nous allons garder la même fougue et le même sérieux. On essaie de négocier chaque match en prenant en compte ses spécificités, afin d’éviter les espoirs infondés et l’euphorie aux effets négatifs. Je crois que oui, nous pourrons continuer sur ce rythme jusqu’à la 30e journée. D’autant plus que le fait de joueur dans le grand stade de Marrakech nous a donné une surcharge de motivation. Pour le titre, on n’y pense pas vraiment, car c’est une mission tellement ardue pour un nouveau promu. Après, si on arrivait à le décrocher, ça ne serait pas de refus !

Le coach et le président du KACM ont souvent évoqué un «miracle», du fait que les problèmes encourus auraient dû handicaper le parcours de l’équipe ? Quels sont ses obstacles ?
Ils ont tout à fait raison, car il y a certains problèmes financiers qui rongent le club. On n’en serait pas là s’il n’y avait pas autant de volonté de la part du staff, de la présidence et de mes coéquipiers. Je ne peux pas m’étendre plus sur le sujet, car cela ne relève pas de mes fonctions, mais je peux vous assurer qu’il y a eu beaucoup d’abnégation et de sacrifices.

Vous en êtes à votre troisième convocation en équipe nationale. Que vous inspire cela ?
C’est un souhait de très longue date, et je ne peux qu’en être enchanté. Toutefois, j’estime que je n’ai pas encore dévoilé tout ce dont je suis capable. J’attends encore une chance pour briller et m’imposer sous le maillot national. Je suis sûr que si l’on me fait ce cadeau, je démontrerai l’étendue de mon talent. À cet instant, ce sera au public et aux médias de juger mon niveau.

Comment était l’ambiance pendant le dernier rassemblement ?
Globalement chaleureuse. C’est toujours un plaisir de retrouver les professionnels évoluant à l’étranger et de s’entraîner en groupe. Le résultat ne nous a pas convaincus malheureusement, mais c’est une période assez délicate pour le Onze national. Il faudra resserrer les coudes et y mettre de l’envie et du travail acharné pour dépasser cette crise.

En parlant de professionnels à l’étranger, avez-vous reçu des offres de clubs européens ou marocains ?
Bien sûr qu’il y en a eu, mais je préfère les garder secrets. D’autant plus que je ne pense pas changer de cieux bientôt. Personnellement, je souhaite finir ma carrière dans mon pays. Je sais que ça peut subjuguer plusieurs observateurs, mais je me sens à l’aise au Maroc et je compte passer l’ensemble de mon parcours footballistique ici. Pour les clubs marocains, il y en a déjà qui m’ont proposé des contrats, mais je ne compte pas quitter le Kawkab actuellement. En tout cas, ce n’est pas prévu pour bientôt.

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