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«Peu de gens savent que j’ai été formé au Barça !»

Né le 21 avril 1990 à Berkane, Abdelmoula Berrabeh est un milieu offensif doté de qualités techniques indéniables. Mais ce joueur talentueux est ce que l’on peut appeler un éternel révolté. C’est ce qui explique un peu ses fréquentes pérégrinations puisqu’il a déjà joué sous les couleurs de quatre équipes alors qu’il n’est encore âgé que de 24 ans. Entretien.

«Peu de gens savent que j’ai été formé  au Barça !»
Les deux frères Berrabeh, leaders de leurs équipes.

Matin Sports : Parlez-nous de vos débuts…
Abdelmoula Berrabeh : Je pense que peu de gens savent que j’ai été formé au FC Barcelone. Mes parents qui vivaient en Espagne m’avaient inscrit à l’école du Barça où j’ai été minime puis cadet avant de retourner en compagnie de ma famille à Berkane.

Mais vous n’y êtes pas resté longtemps....
Non ! La Renaissance de Berkane évoluant à l’époque en D2, j’ai changé de cieux pour jouer en Élite 1.

Cela correspond à la période où vous avez reçu la proposition du KAC ?
En effet, j’ai été contacté par le KAC avec lequel j’ai joué deux saisons (de 2008 à 2010) avant d’être transféré au Raja de Casablanca où j’ai évolué une saison. Ensuite, pour incompatibilité d’humeur avec certains dirigeants, j’ai quitté les Verts pour le Moghreb de Fès où je n’ai joué qu’une seule saison (2011-2012).

On vous reproche votre attachement à votre famille, ce qui explique vos fréquents voyages à Berkane et vos problèmes pour absences non justifiées avec les dirigeants de clubs où vous aviez joué.
Effectivement, j’ai une relation affective avec ma ville et mes parents. C’est là où je retrouve toutes mes sensations. Oui je l’avoue, je ne peux pas rester longtemps loin de ma famille, mes amis et mon environnement. Sans cela, j’aurais certainement fait une grande carrière professionnelle.

Avec le MAS, vous avez tout gagné !
Presque ! Nous avons effectué une saison magnifique avec Rachid Taoussi. Jugez-en ! Une Coupe de la CAF, une Coupe du Trône et une Supercoupe de la CAF entre 2011 et 2012, c’est tout simplement phénoménal ! Mais j’ai également été sacré champion avec le Raja de Casablanca sous la férule de M’hammed Fakhir.

Comment vous sentez-vous à la RSB ?
Comme un poisson dans l’eau. Je suis parmi les miens, dans une équipe devenue super structurée, avec des dirigeants compétents et dans un stade où il fait bon d’y jouer. En outre, j’ai trouvé en Abderrahim Talib un coach communicatif qui porte la casquette d’un entraîneur doublée de celle d’un ami ou d’un père. C’est très important pour un joueur !

Une finale de la Coupe du Trône avec la RSB, quel effet cela fait-il ?
Un sentiment de grande fierté. Vous savez, la RSB n’a plus joué de finale depuis des décennies. C’est tout simplement magnifique d’atteindre la finale d’une compétition aussi prestigieuse que la Coupe du Trône. En effet, tout joueur rêve de disputer, ne serait-ce qu’une seule fois dans sa carrière, une telle finale. Le tout Berkane est heureux !

Quelles sont, d’après vous, les ambitions de la RSB cette année ?
Les dirigeants font tout pour l’équipe et il est tout à fait normal que les joueurs se dépensent sans compter, pour les satisfaire eux et notre chaleureux public qui est toujours derrière nous. Notre prétention est de remporter d’abord la finale avant de jouer pour le titre de champion.

Croyez-vous que la RSB peut remporter le championnat ?
Pourquoi pas ? Je le crois fermement. Notre équipe produit un football de haute facture, possède des joueurs talentueux, un entraîneur de grande qualité et un public admirable. Bref, la RSB a tous les ingrédients pour être champion. N’oubliez pas que nous avions joué longtemps à Oujda. Avec le réaménagement de notre terrain et l’apport de notre public, l’équipe a atteint une autre dimension ! Je crois sincèrement que nous sommes capables de tenter notre chance.

À part la RSB, quelles sont les équipes que vous voyez jouer pour le sacre ?
Les habituées comme le Moghreb de Tétouan, qui défendra son titre, le Raja, le Wydad qui possède cette saison une solide formation, l’ASFAR, le Difaa, le FUS et sans fausse modestie la Renaissance sportive de Berkane.

Lors de la rencontre RSB-WAC, vous étiez, votre frère et vous, les capitaines d’équipe. Comment la famille a-t-elle vécu cette situation ?
Elle était partagée. Finalement, le nul a arrangé tout le monde.

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