Menu
Search
Mardi 23 Décembre 2025
S'abonner
close
Mardi 23 Décembre 2025
Menu
Search

«Le Difaâ Hassani d’El Jadida m’a permis d’avoir une notoriété»

Ayoub Nanah est incontestablement la révélation du championnat national cette saison. Joueur talentueux, excellent dribbleur et accrocheur en diable, cet enfant de Casablanca, formé au Rachad Bernoussi, est en train de se faire une belle réputation et il ne serait pas étonnant de le voir évoluer bientôt dans un championnat étranger. Entretien.

«Le Difaâ Hassani d’El Jadida m’a permis d’avoir une notoriété»

Matin Sports : Parlez-nous de vos débuts.
Ayoub Nanah : J’ai vu le jour le 12 novembre 1992 au quartier Sbata à Casablanca. Là, avec les copains, j’ai disputé de nombreux matches tant avec des équipes de quartiers qu’avec celles des écoles. Par la suite, ma famille ayant déménagé à Bernoussi, j’ai rejoint le Rachad où j’ai fait toutes mes classes de la catégorie minime jusqu’aux seniors.

Qu’en est-il de vos éducateurs ?
Je dois beaucoup à des formateurs émérites qui travaillent dans l’ombre et dont le Rachad doit être fier. Il s’agit de Kébir Mohamed, Khalid Jamal, Mellouk et Brahim Zayane. Ces hommes m’ont tout appris et ont été à l’origine de l’éclosion de nombreux talents qui ont fait le bonheur aussi bien du Rachad que d’autres clubs marocains, les plus réputés comme le Raja, le Wydad, Tétouan et
El Jadida. Les Youssef Safri, Hicham Amrani, Bouchaïb Lembarki, Noureddine El Gourche, Abdelaâdim Khadrouf et j’en passe ont été formés par ces soldats inconnus.

En parlant du Difaâ, rappelez-nous comment vous avez atterri dans le club fanion de la capitale des Doukkala ?
C’est grâce à Abdelhak Benchikha qui avait assisté à une rencontre du Rachad contre Nador au cours de laquelle j’avais bien joué et donné la passe du but de la victoire à Ayoub Kiraoui, lequel évolue actuellement à la Renaissance sportive de Berkane. Finalement et après accord entre les dirigeants des deux parties, je me suis retrouvé au Difaâ d’El Jadida en compagnie de mon ami Youssef Aguerdoum.

Regrettez-vous ce choix ?
Absolument pas, bien au contraire ! Évoluer sous les couleurs du Difaâ Hassani d’El Jadida m’a permis d’avoir une notoriété nationale et m’a permis de démontrer mes capacités techniques. C’est grâce au Difaâ que j’ai pu attirer l’attention du sélectionneur de l’équipe nationale des locaux.

À propos de l’équipe nationale des locaux, comment avez-vous vécu votre sélection ?
Avec une grande fierté, car je me suis dit que mon travail a fini par payer. Dieu merci, j’étais à la hauteur de la confiance placée en moi par M’hammed Fakhir. Les deux buts inscrits au cours de cette rencontre me pousseront à redoubler davantage d’efforts pour atteindre un autre palier.

Comme par exemple l’équipe nationale A ?
Pourquoi pas ? Tout joueur ambitieux et qui se respecte rêve de porter un jour le maillot de l’équipe nationale du Maroc. Je vous promets que je ferais tout pour y arriver avec l’aide de Dieu.
Quel est l’entraîneur qui vous a donné, le premier, votre chance de jouer en équipe première du Rachad ?
C’est Mohamed Amine Benhachem qui m’a repéré en équipe des Espoirs et a fait appel à moi pour jouer avec l’équipe première. Je n’oublierai jamais cela.

Pensez-vous au professionnalisme hors du Maroc ?
Je ne suis qu’à mes débuts et je garde la tête sur les épaules. Pour le moment, je ne pense qu’à défendre les couleurs du Difaâ. Après, j’aviserais par la suite, car, comme dit l’adage, il faut aller doucement, mais sûrement.

Quelles sont les ambitions du DHJ cette saison ?
Défendre notre titre de Coupe du Trône où nous sommes déjà en demi-finale et bien nous comporter en championnat.

D’après vous, quelles sont les équipes qui se disputeront le titre du championnat ?
Je pense que ce seront le Wydad, le Raja, le Moghreb de Tétouan, le Kawkab, l’AS FAR et bien entendu le Difaâ.

Quel est le joueur que vous admirez en championnat national ?
Zakaria Hadraf et Youssef Aguerdoum.

Que pensez-vous des derniers évènements survenus lors du match AS FAR-DHJ ?
Sincèrement, c’était honteux d’autant plus que la rencontre était retransmise par satellite. Cela n’honore nullement notre pays qui s’apprête à organiser le Mondial des clubs et la CAN 2015.

Si vous avez à comparer entre Abdelhak Benchikha et Hassan Shehata ?
Ce sont deux grands entraîneurs reconnus sur le continent pour leur grande compétence, mais chacun a sa méthode de travail. Leur point commun est qu’ils sont très proches des joueurs et sont toujours à leur écoute.

Lisez nos e-Papers