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Le ministère veut avoir la mainmise sur tous les dossiers

Que restera-t-il au prochain président de la FRMF une fois qu’il sera élu ? Pas grand-chose. Selon nos informations, le ministère de la Jeunesse et des sports songerait à créer une association composée de personnalités externes à la FRMF qui serait en charge de l’organisation de la Coupe du monde des clubs 2014 et de la Coupe d’Afrique des nations 2015. Une entité semblable à l’Association Morocco 2010 qui a été chargée de faire la promotion de la candidature du Maroc au Mondial 2010.

Le ministère veut avoir la mainmise sur tous les dossiers
Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et des sports, en compagnie de Ali Fassi Fihri, lors d'une journée d'étude sur le football.

Le vide à la tête de la Fédération royale marocaine de football semble profiter au ministère de la Jeunesse et des sports. Selon nos informations, le département de tutelle songerait à créer une association composée de personnalités externes à la FRMF pour s’occuper de l’organisation de la Coupe du monde des clubs 2014 et la Coupe d’Afrique des nations 2015. La FRMF serait représentée au sein de cette entité uniquement par son secrétaire général. Si cette mesure venait de se confirmer, que resterait-il donc au futur président de la fédération ? Historiquement, la FRMF est très impliquée dans ce genre de chantier. Procéder de cette manière équivaudrait à sa mise à l’écart. Elle ne lui restera que la gestion des championnats nationaux en attendant la mise en place d’une ligue professionnelle et des équipes nationales.
Sur un autre registre, il semblerait que le ministère de tutelle serait chaud à l’idée d’engager le technicien Français, Philippe Troussier, qui rappelons-nous a déjà été nommé sélectionneur national d’octobre à décembre 2005.

Forcing pour Troussier

Il a été démis de ses fonctions en raison de «divergences de vue assez profondes avec le bureau fédéral de l’époque», dixit Mohamed Aouzal, qui occupait le poste de vice-président de la FRMF. Troussier qui ne cache pas son ambition de prendre en main les Lions de l’Atlas a, semble-t-il, activé ses anciens réseaux et sa cote ne cesse de grimper. Si au ministère de tutelle on assure que c’est à la FRMF de choisir le sélectionneur, les influences du département de tutelle sont grandes. Seulement, on voit mal Abdellah Rhallam, fraîchement nommé président de la FRMF par intérim, céder à une quelconque pression puisque l’homme aurait confié à ses proches collaborateurs que sa mission consisterait seulement à gérer les affaires courantes de la FRMF et qu’il n’avait pas la moindre intention de nommer un sélectionneur.

Raison invoquée, l’ancien président du Raja refuse d’engager le futur président dans un dossier lourd de conséquences en cas d’échec de la sélection nationale lors de la CAN 2015. Une source préférant garder l’anonymat est allée encore plus loin en indiquant que le bon sens serait de repousser la date de la nomination du futur entraîneur national jusqu’au mois de mars prochain ainsi que l’élection d’un nouveau président puisque de toute façon nommer actuellement un entraîneur ne changerait rien au sort de l’équipe nationale qui a déjà pris du retard dans sa préparation pour la Coupe d’Afrique des nations. Le choix d’un futur entraîneur doit-être soumis à des critères bien définis et non dépendre des simples amitiés. C’est cette manière de faire qui a participé au déclin de l’équipe nationale puisque ceux qui faisaient des choix n’ont jamais opté pour la bonne personne.

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