Il y avait de tout dans ce match : les efforts, les courses vers l’avant, les buts, les sourires, la confiance collective et une belle victoire.
Mais avant même d’aborder cette rencontre, les médias français se son fait l’écho d’une rencontre où l’adversaire, le Honduras, joue un football très physique voire à la limite du permis. Les Honduriens n’ont pas démenti. Toutes leurs interventions avaient laissé des traces sur les corps et les tibias des Français. Ces derniers sont sortis souffrant de stigmates d’un jeu impitoyable ; tellement impitoyables qu’ils allaient en payer le prix dès la 48e minute avec l’expulsion de Palacios. Ce dernier, suite à un second carton jaune sur intervention fautive à l’encontre de Paul Pogba en pleine surface de réparation, se verra signifier le chemin des vestiaires. Le premier, Palacios, l’a reçu pour interventions rudes échangées avec Pogba. Et depuis la 48e minute, le Honduras évolue à 10.
Et pourtant, il a bien mis les bâtons dans les roues de la machine tricolore. Une mi-temps durant. Quoique deux ballons français aient percuté la transversale hondurienne (Matuidi et Griezman). Alors que tout marchait pour les coéquipiers de Boniek, une intervention aussi brutale que candide est commise sur Pogba.
L’arbitre brésilien de la partie désigna le point de penalty et brandit un second carton jaune synonyme d’expulsion. Et depuis, la sélection française va prendre les choses en main, décider de la direction du jeu et marquer encore des buts. Les tricolores vont s'imposer avec la manière face à un adversaire vacillant. Avec un Benzema tranchant, la France va encore pousser le Honduras à la faute. Un deuxième but avec la complicité du keeper Valladares va enfoncer encore plus les hommes de Luis Suarez. Et vers la fin de la partie, Benzma, encore lui, va décocher un missile que Balladares ne put arrêter. 3-0, la France pourra pousser un «Ouf» de soulagement, car elle est sortie sans encombre d’un match annoncé rude ! Attendons le sommet Suisse-France ! Ça se passera le 20 juin à Salvador.
