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Fin de la controverse à Bouskoura Golf City

Après un bras de fer qui aura duré plusieurs semaines, le promoteur immobilier haut de gamme du Groupe Addoha, Prestigia, et l’Association des acquéreurs sont en phase d’enterrer la hache de guerre.

Fin de la controverse à Bouskoura Golf City
Tout n'a pas toujours été rose au royaume de Bouskoura Golf City.

Le projet Bouskoura Golf City est au centre d’une véritable controverse. D’une part, l’on retrouve les futurs acquéreurs de logements au sein de ce projet immobilier d’envergure, constitués en association baptisée BGCA. De l’autre, le promoteur immobilier Prestigia, marque haut de gamme du Groupe Addoha.
Tout avait commencé par la diffusion d’un communiqué cinglant signé de l'association BGCA. Les membres de cette dernière n’ont pas fait dans la dentelle en accusant le promoteur d’imposer «des clauses léonines, au mépris des dispositions réglementaires et légales en vigueur», mettant l’accent sur ce qui est qualifié de «comportement irresponsable». Dans le fond, les membres de BGCA se disaient victimes de résiliations de manière unilatérale des compromis de vente les liant à Prestigia, et ce, «sans recours préalable à la justice».
«Ce promoteur a procédé à des résiliations effectives des compromis de vente ou menacé de le faire, à l’encontre de clients dont les réclamations consistaient à inviter le promoteur à respecter ses engagements contractuels à leur égard, dont notamment la fourniture des documents légaux, tels les cahiers des charges», souligne le communiqué. Du côté de Prestigia, c’est un tout autre son de cloche. «Au total, ce sont 10 compromis de vente qui ont été résiliés, et ce, en toute légalité. En ce sens, je tiens à préciser que toutes les résiliations effectuées sont le fait d’une décision de justice, après saisine des autorités compétentes», explique Jawad Ziyat, DG de Prestigia, avec preuve à l’appui, en l’occurrence les documents relatifs aux décisions judiciaires en question. Et de préciser : «Ce n’était pas une initiative de Prestigia, mais nous avons été contraints de recourir à la justice, pour la simple raison que ces clients n’ont pas respecté leurs engagements de finaliser la vente, une fois que leur bien était prêt, de même que le permis d’habiter et le titre foncier. Nous avons dû patienter pendant plus d’une année dans certains cas». L’opérateur souligne également que plusieurs relances ont été effectuées auprès des clients concernés, que ce soit par téléphone ou par lettres de mise en demeure. Par ailleurs, près de 200 villas et 130 appartements ont accusé un retard dans leur réalisation, à cause d’un bidonville dont le délogement a nécessité une année environ.

Aujourd’hui, le nuage qui planait sur Bouskoura Golf City est en en train de se dissiper. En effet, après plusieurs rounds de discussion et la mise en place par Prestigia d’une cellule dédiée. Les deux parties ont fini par accorder leurs violons. Après le round de négociation entre BGCA et Prestigia, suivi d'un protocole d'accord, le principe d’une réunion tous les 10 jours avec les deux parties a été adopté, ainsi que le traitement des demandes qui se fera désormais au cas par cas. 

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