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Un projet d'étude pour booster l’innovation

Le département de la Pêche entend commanditer une étude pour l’identification des opportunités d’innovation des industries des produits de la mer afin de maximiser leur valorisation et améliorer leur compétitivité sur les marchés national et mondial.

Un projet d'étude pour booster l’innovation
Le Maroc exporte vers plus de 100 pays, essentiellement la sardine en conserve avec une part de marché de plus de 40%.

Le ministère de la Pêche maritime planche sur une étude pour la promotion de l’innovation dans les industries des produits halieutiques. Le but de ce projet est de maximiser la valorisation des produits de la mer, améliorer la compétitivité des produits marocains sur les marchés historiques et conquérir des parts de marché aux niveaux national et mondial. Ce qui permettra le développement et la pérennité de cette industrie, afin qu’elle puisse continuer à contribuer à l’offre de produits agro-industriels, à générer des emplois et des retombées économiques.
Le secteur fait en effet face à des défis importants, liés notamment à la mondialisation, aux fluctuations des prix sur les marchés, à la durabilité de la ressource, à la hausse des coûts d’exploitation des entreprises et au changement des habitudes alimentaires des consommateurs. À cet effet, le département de la Pêche maritime vient de lancer un appel d’offres pour mener une étude visant le diagnostic, l’identification des opportunités et les perspectives de l’innovation des industries de la pêche maritime.

Selon le ministère, l’industrie de pêche au Maroc compte 414 unités, c’est un outil industriel aux normes internationales qui couvre 6 branches d’activité, réparties de façon homogène sur l’ensemble du pays. Ces industries de transformation regroupent des unités de conserve (48), de semi-conserve (34), de congélation (189), de conditionnement de poissons frais (58), de farine et huile de poisson (25), de coquillages (23), des algues marines (1) et autres (35). L’apport économique du secteur est significatif. La production est de 560.000 tonnes (2013) pour un chiffre d’affaires de plus de 15,4 milliards de dirhams. «Le chiffre d’affaires halieutique connait une croissance annuelle moyenne de 5% depuis 2001, tiré essentiellement par les industries de la pêche. 70% du chiffre d’affaires est réalisé à l’export majoritairement composé par les produits congelé et de la conserve», indiquent les responsables du département de la Pêche maritime.

Selon eux, le Maroc figure parmi les pays les plus compétitifs dans les produits de la pêche, exportant vers plus de 100 pays, essentiellement la sardine en conserve avec une part du marché de plus de 40%. Le Maroc a ainsi des atouts à exploiter, d'autant plus que les marchés internationaux sont fortement concurrentiels et de plus en plus exigeants et l’innovation produits y est de plus en plus importante. L’innovation est notamment garante de la capacité concurrentielle à long terme. Des entreprises dynamiques et innovantes seront plus aptes à affronter la concurrence et à assurer leur viabilité.

Le plan Halieutis a pris ce volet en considération, particulièrement son troisième axe lié à la compétitivité. L’étude qui sera lancée s’inscrit dans cet axe qui vise des produits valorisés et compétitifs sur les marchés les plus porteurs. Elle devra permettre entre autres d’accroître la productivité des entreprises, d'améliorer leur gestion, de faciliter l’accès à la formation continue, de soutenir l’innovation, pour le développement de nouveaux produits, en appuyant notamment le développement de l’utilisation de nouvelles technologies. L’étude va aider par ailleurs à concevoir une banque de données de produits innovants comportant les pistes d’innovation possible au niveau des entreprises marocaines de valorisation des produits halieutiques.

Le consultant, qui est choisi à l’issue de l’appel d’offres, sera appelé à concevoir la démarche complète à suivre par les entreprises de valorisation des produits halieutiques, voulant entrer dans un processus de développement pour produire des produits innovants. Il devra ensuite accompagner et appuyer les industries inscrites dans la démarche de la mise en œuvre des projets d’innovation proposée. Il est à noter que ce projet durera 30 mois, dont 24 mois pour la mise en œuvre des projets d’innovation. 

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