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Un think tank à dimension stratégique

L’Institut royal des études stratégiques (IRES) a pu acquérir une véritable compétence dans l’étude des questions stratégiques. Son bilan pour l’année 2013 montre l’ampleur de ses réalisations.

Un think tank à dimension stratégique
Une des rencontres de travail entre les membres de l'Institut et des personnalités canadiennes.

L’institut royal des études stratégiques (IRES), vient d’élaborer son rapport d’activité 2013. Un document qui récapitule les principales réalisations, en termes d’étude de questions stratégiques et de veille. Il met en exergue les conclusions des travaux et les principales idées issues des séminaires organisés par l’Institut. Le rapport fait également le point sur la coopération avec les instances nationales et internationales, notamment les think tanks. En moins de six ans d’existence, l’IRES compte à son actif l’élaboration d’une cinquantaine de rapports. Il a, depuis 2007, organisé une centaine de séminaires et de journées d’étude ainsi que deux conférences internationales. Un travail scientifique volumineux qui a été réalisé grâce aux efforts de près de 150 chercheurs qui ont été associés et une soixantaine de doctorants. Des atouts importants qui ont fait que ce think tank a pu jouir d’un positionnement privilégié qui lui a permis d’investir un large champ de réflexion.

Il est à rappeler qu’au cours de l’année 2013, l’un des événements qui font la fierté de l’IRES, c’est le fait qu’il avait a été mis en avant par S.M. le Roi dans le cadre du message adressé aux participants à la première conférence des ambassadeurs, organisée en août dernier par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération. En effet, dans ce message, le Souverain avait exhorté le ministère des Affaires étrangères et de la coopération à «tirer parti des expertises et des compétences dont dispose l’Institut royal des études stratégiques». De même, il a incité cet Institut «à coopérer avec le ministère et à consacrer ses efforts au domaine diplomatique et aux différentes questions liées aux relations extérieures du Maroc, dans leurs différents volets politique, économique, social, culturel et environnemental». Car l’Institut a quatre principales missions. La première consiste à apporter un éclairage pour favoriser la prise de décision. Il agit ainsi de moins en moins au niveau de la recherche académique. Celle-ci est entièrement externalisée afin de permettre à l’IRES de se concentrer davantage sur la réflexion stratégique. La deuxième fonction de l'Institut, c’est de traiter les problématiques transversales.

La troisième préoccupation de l’IRES est d’opérer des analyses portant sur les politiques publiques, à caractère structurel. Il ne s’occupe donc pas des questions conjoncturelles à caractère éphémère. La dernière préoccupation de l’Institut, sur laquelle il s’est penché récemment, c’est l’étude de questions importantes se rapportant à l’opérationnalisation de la Constitution de 2011. Des problématiques qui concernent la diversité culturelle et linguistique, la politique de la famille, la régionalisation avancée…
De la sorte, la création de l’IRES a permis de doter le Maroc d’un centre d’analyse prospective et de réflexion stratégique, fonctionnant selon les mêmes standards d’excellence que les think tanks les plus performants à l’échelle internationale. L'IRES figure à la 52e position à l’échelle mondiale au titre du classement «Best Policy Study Report produced by a Think Tank 2011-2012», réalisé par l'Université de Pennsylvanie (2012) et qui porte sur plus de 6 300 think tanks répartis sur les quatre coins du monde. En effet, les activités et les réalisations de l’Institut sont diverses. Il a à son actif des programmes d’études qui portent sur des problématiques complexes. Il s’agit, à titre d’exemple, de programmes sur le lien social, le changement climatique, la compétitivité globale ou sur la stratégie de l’émigration à l’horizon 2030. Le traitement de ces programmes se base sur des approches globales et interdisciplinaires, relayées par des exercices de benchmarking international. Axés sur des diagnostics prospectifs, les analyses sont orientées politiques publiques. 

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