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La grinta de l’Atletico et l’explosivité du Bayern font la différence

Dans un Vicente Calderon en ébullition, l’Atletico Madrid a réussi à démonter la machine offensive catalane et a donné une vraie leçon d’engagement au FC Barcelone (1-0). Une grinta qui a valu la demi-finale aux hommes de Diego Simeone, quarante ans après leur dernier carré européen. À Munich, Manchester United s’est bien défendu, mais n’a rien pu faire face au raz-de-marée bavarois pendant la deuxième mi-temps (3-1).

La grinta de l’Atletico et l’explosivité du Bayern font la différence
Messi était presque inexistant mercredi, muselé par les défenseurs colchoneros (ici Miranda et Godin) à l'instar des autres attaquants du Barça.

L’Atletico de Madrid avait 90 minutes pour conserver son avance du match aller (1-1, qualifié par le but à l’extérieur) et éjecter les Blaugrana de la course vers le titre européen le plus prestigieux. Les Colchoneros feront mieux puisqu’ils démontreront, en l’espace d’une soirée, que le jeu de possession du Barça pouvait s’avérer lamentablement stérile. Gonflés à bloc par leur coach Diego Simeone, les Matelassiers frapperont très fort dès l’entame, réussissant le break par le biais du meneur de jeu Koke (5e).

Même sans Arda Turan et Diego Costa, l’attaque des Madrilènes a donné des sueurs froides à la charnière centrale du Barça, grâce à des contres vifs comme l’éclair. Pendant la première période, les joueurs de Tata Martino accapareront le ballon avec un pourcentage supérieur à 65%, mais ne parviendront jamais à déranger le portier Courtois, qui pouvait remercier la muraille défensive quasiment imperméable.

Exception faite de David Villa, qui revenait prêter main-forte à la récupération de temps en temps, tous les éléments de l’Atletico foulaient la pelouse du Vicente Calderon comme des diablotins, réussissant à établir un marquage très strict. Les dribbles de Neymar ne servaient donc qu’à illustrer le désespoir des siens, Messi se montrait transparent, et Mascherano perdait son sang froid au fil des minutes. Le coaching de Martino allait aggraver davantage la situation, puisqu’il décidait de remplacer Iniesta, principal métronome de l’équipe, par Pedro.

Un changement qui allait accentuer le déchet dans le jeu catalan, et qui allait permettre à l’ensemble du stade d’exulter dès le coup de sifflet final. Simeone remporte largement son duel face à Tata, puisque l’Atletico a rappelé que le bon vieux football physique dopé à la testostérone pouvait toujours prendre le dessus sur les nouveaux procédés tactiques.

Les Reds Devils auront au moins essayé…

Face au tenant du titre et favori de l’édition actuelle, le Manchester United en a subjugué plus d’un. Auteurs d’un début de saison catastrophique, les Mancuniers ont rappelé qu’ils étaient toujours des grands d’Europe, mercredi à l’Allianz Arena. Le groupe de David Moyes est apparu beaucoup plus compact, forçant le Bayern à boucler la première mi-temps sur un nul.

De retour des vestiaires, les Reds Devils réussiront à surprendre la défense bavaroise, grâce à une mine d’Evra qui reprenait de volée un centre de Valencia (56e). La réplique bavaroise sera crue et immédiate, car Mandzukic remettait les pendules à l’heure une minute plus tard.

Pire, la paire Ribéry-Robben allait redoubler de vélocité, donnant du fil à retordre à une défense anglaise déjà déboussolée. Le Néerlandais servira ainsi Müller pour le 2-1, à la 68e minute, avant de se jouer à lui seul de la dernière ligne de l’adversaire pour sceller la qualification (3-1, 75e). Manchester sort de la compétition la tête haute, tandis que le Bayern se préoccupait de son prochain rival, dévoilé vendredi à l’issue du tirage au sort des demi-finales. 

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