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Un hommage appuyé à la musique africaine

Pour marquer son 13e anniversaire, Mawazine, rythmes du monde, a choisi de réserver une bonne partie de sa programmation à la musique africaine. Hommage appuyé à ce contient, terre de toutes les légendes, l’ensemble des concerts des stars africaines aura lieu du 30 mai au 7 juin prochain sur la scène de Bouregreg. Il y aura le grand saxophoniste Manu Dibango, la diva Fatoumata Diawara, Ben l’Oncle Soul, l’habitué du festival, Angelique Kidjo, le rappeur Youssoupha et autant de stars pour le grand plaisir des mélomanes.

Un hommage appuyé à la musique africaine

Sans conteste, Mawazine, rythmes du monde est une vitrine de toutes les facettes de la World music. L’évènement bat ses propres records chaque année et se profile comme l’un des grands rendez-vous de la world music de par le monde. Aujourd’hui, Mawazine n’a plus rien à envier aux grandes manifestations du genre. Il les dépasse même. Chiffre à l’appui : 2,5 millions de spectateurs pour sa 12e édition sur 12 jours.

Ce record d’affluence le place désormais deuxième dans le classement des plus grands festivals du monde, derrière le fameux festival autrichien Donauinselfest. Et ce, selon le dernier recensement effectué l’année dernière par MTV Iggy, site web dédié à la musique indépendante, alternative et filiale de la gigantesque chaîne de télévision américaine. Cette année, les organisateurs de Mawazine, rythmes du monde, sont appelés à conforter ses acquis. Et ils le savent. L’enjeu est de taille. Le festival s’apprête à accueillir, comme d’habitude, les stars mondiales de la world music, du 30 mai au 7 juin prochain. Mieux encore, la moitié de sa programmation sera réservée au répertoire musical marocain, tous styles et genres confondus. Et pour faire bon poids, bonne mesure, l’évènement dédie une bonne partie de sa programmation à la musique africaine. Il s’agit d’une ode lumineuse à ce continent noir et à ses traditions ancestrales. Le tout dans un rendu tout à fait contemporain. Mawazine posera ainsi un jalon de plus vers une musique chaloupée, festive et hautement poignante. Ainsi, la scène Bouregreg, édifiée sur une esplanade dallée qui offre une vue imprenable sur la Kasbah des Oudayas, sera entièrement réservée à l’Afrique et aux multiples facettes de sa musique.

Les festivités s’ouvrent le 30 mai prochain, avec deux légendes vivantes de la musique africaine : Hughes Masekela et Manu Dibango. Le premier est un excellent trompettiste et cornettiste sud-africain. Et le deuxième est le saxophoniste le plus célèbre du Contient. Le lendemain, le public retrouvera Ben l’oncle Soul, le maestro français de musique soul pour un concert inédit qui restera certainement dans les annales. L’habitué du festival, Angelique Kidjo, venue tout droit du Bénin, convie le public à une prestation empreinte de subtilité rythmique.
Une gamme de prières pentatoniques qui semblent s’adresser aux ancêtres africains. Il y aura aussi le big band originaire de Sao Paolo, Brixiga 70, qui ravira le public le 2 juin prochain avant que le groupe Zebda, venu tout droit de Toulouse, ne s’invite sur scène le lendemain soir pour un véritable moment de détente. Le mercredi 4 juin prochain, ce sera au tour de Lyeoka, artiste américain d’origine nigériane qui donnera au festival l’allure d’une prouesse lyrique d’exception exclusivement réservée aux festivaliers de cette édition. Le rappeur Youssoupha lui aussi de la fête pour un concert ancré dans la tradition du hip-hop dans la plus pure de ses formes. Le lendemain, 6 juin, le public aura droit à un concert empreint de la culture wassoulou, parfait mélange de sons folks, blues et jazz avec la diva malienne Fatimatou Diawara, chanteuse et guitariste.

Voilà de quoi donner un véritable plaisir aux mélomanes, plus nombreux d’une année à l’autre, qui connaissent bien cette source et savent que cette image n’est pas loin de la réalité de l’Afrique contemporaine. Rendez-vous donc avec des concerts de musique où la fantaisie poétique incomparable transcende la cambrure rythmique. n
Ayoub Akil

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