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Certes, le président de l’Alliance des journalistes marocains, dont il était le fondateur, et journaliste d’«Al Ahdath Al Maghribia», traînait depuis fort longtemps, en silence, sa maladie. Mais cet intrépide ouvrier de la plume ne s’est jamais laissé abattre. Il a continué son parcours avec bravoure, s’acquittant avec abnégation de sa tâche à la tête de l’AMJS et au sein de la rédaction sportive d’«Al Ahdath». Pas plus tard que lundi dernier, Mohamed Bouabid signait une convention avec un institut de langues afin que les journalistes sportifs puissent appendre à manier la langue de Shakespeare pour être au diapason lors des manifestations internationales où l’Anglais prime depuis toujours.
Ayant embrassé la carrière de journaliste sportif depuis les années 70 au quotidien «Al Ittihad Ichtiraqui», Mohamed Bouabid a couvert de nombreuses manifestations aussi bien nationales qu’internationales. Du Tour du Maroc cycliste aux Jeux méditerranéens, en passant par les Jeux panarabes, les Coupes d’Afrique ou les Mondiaux aux États-Unis en 1994 et en France en 1998.
Après une brève rupture avec l’Association marocaine de la presse sportive, Bouabid avait été à l’origine de la création de l’Alliance des journalistes sportifs marocains. Mais dernièrement, un rapprochement s’est effectué entre les deux associations, à telle enseigne que les cartes de presse délivrées aussi bien par l’AMPS que l’AMJS étaient devenues communes, portant les signatures de Badreddine Idrissi et de Mohamed Bouabid.
À son épouse et à ses enfants, à nos collègues du journal «Al Ahdath Al Maghribia», à ses nombreux amis ainsi qu’à l’ensemble de la presse sportive, nous présentons nos sincères condoléances en priant le Tout-Puissant d’agréer Mohamed Bouabid en Sa Sainte Miséricorde.
