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L’ex-milieu de l’USK et de l’AS FAR, Aziz Amri, qui avait été opéré au niveau de l’œil, avait laissé le soin à Fadel de coacher le MAT durant sa convalescence, laquelle a duré trois semaines.
Au cours de son absence, les coéquipiers de Mohamed Aberhoune s’étaient imposés à Fès (2-1) aux dépens du WAF et chez eux contre l’ASS (2-1). Du coup, ils s’étaient emparés seuls du fauteuil de leader avec 36 points devant le Kawkab. Donc, tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’au retour de Aziz Amri. Ce dernier, en accord avec le comité, a décidé de se séparer de Fadel. Interrogé, Aziz Amri s’est dit surpris par ce boucan occasionné par le départ de Hassan Fadel.
«Jusqu'à preuve du contraire, Hassan n’était que mon adjoint et je m’étonne que son limogeage ait provoqué un tel tollé. Avant lui, nous nous étions séparés de Benhsaïn, ce qui n’avait nullement occasionné une telle réaction de la part des médias. Fadel me secondait, mais, disons qu’une incompatibilité d’humeur ou une divergence de points de vue technique, m’a poussé à me séparer de lui. À part cela, Hassan demeure un technicien valable capable de faire valoir ses capacités ailleurs», a conclu Amri qui a fait appel à Samir Yaïch pour le seconder.
De son côté, Hassan Fadel tombait des nues. «Jusqu’à présent, je ne comprends absolument pas les raisons de mon licenciement. D’ailleurs, je n’ai rien reçu d’officiel de la part du comité. Pour moi, c’est -pour employer une expression sportive- la mort subite», a-t-il laissé tomber, désabusé qu’il était.
Soulignons que Hassan Fadel a toujours été un fervent défenseur de Aziz Amri et a souvent souhaité qu’on lui confie l’équipe nationale. Y aurait-il anguille sous roche ?
