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Les aoûtiens confrontés à moult problèmes à la plage des Sablettes

Les plages de Mohammedia et de sa région se transforment en de véritables sites de vacances avec l'arrivée en masse de milliers d'estivants. Cette situation implique des dispositions particulières pour que les zones de plage répondent aux exigences des aoûtiens dans de nombreux domaines.

Les aoûtiens confrontés à moult problèmes  à la plage des Sablettes
Le label «Pavillon bleu» ne flotte plus sur la plage depuis 2011.

La sécurité, l’hygiène, les équipements, la qualité des eaux de baignade, l’animation, les contrôles sanitaires des produits alimentaires, la circulation, le transport, etc., représentent autant de points cruciaux pouvant permettre à une plage d’avoir du succès.

Sur un autre plan, la réussite de la saison estivale reste tributaire d'une bonne gestion des plages. Qu'en est-il cette année au niveau de Mohammed et de sa région ? Certes, des mesures ont été prises par les services concernés, néanmoins, des points noirs subsistent et préoccupent les estivants. À titre d'exemple, au niveau de la plage des Sablettes, ayant battu Pavillon Bleu en 2010 et 2011, le site est aujourd’hui confronté à de nombreux problèmes, parmi lesquels il y a lieu de citer celui du stationnement. Au niveau du parking mis en place à l'entrée de la plage, l’on assiste à un spectacle coutumier d’altercations entre les estivants et le gérant dudit parking, et ce, à propos des prix excessifs appliqués, compris entre 10 et 20 DH, sans aucune garantie de trouver une place où garer son véhicule une fois que l’on est passé à la caisse.

Un habitué de la plage des Sablettes crie au scandale. «Les prix d’accès aux parkings sont en principe fixés par les services compétents. De quel droit, alors, certains gérants pratiquent-ils des prix abusifs, selon leur humeur du moment ?», s’insurge-t-il. La mauvaise gestion des plages et le manque de contrôle expliquent cette situation qui nuit à l'image de la ville.

L'autre problème qui n’est pas des moindres concerne la location à des particuliers, par la Direction de l'équipement, de 4 emplacements de 500 m² chacun sur la plage, dont la superficie est limitée. Cet état de fait s'est répercuté sur les estivants qui éprouvent beaucoup de difficultés à trouver un espace qui leur permette de profiter des plaisirs du soleil et de la mer. «Le non-respect des surfaces octroyées, précise un estivant, est monnaie courante, puisque les exploitants n’hésitent pas à étendre la surface louée, en poussant les bornes qui la délimitent, et grignoter un peu plus sur l’espace réservé au public». À cela s’ajoutent les prix pratiqués, les milliers de parasols et de chaises qui cachent le front de mer, etc.

D'autres problèmes sont liés à l'hygiène et à des petits commerces qui prolifèrent et qui proposent des tas des produits à l'origine douteuse. Les cas d'intoxication alimentaire sont d'ailleurs fréquents durant la saison estivale. Parallèlement, la pratique de certains sports pourtant interdits sur la plage, comme le football, le volley-ball, ou encore le tennis, constitue un réel danger pour les estivants.

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