Avant de parler de l'entraîneur de l’équipe nationale, la FRMF doit d’abord régler le problème des droits télévisuels des clubs.
La réunion de mercredi dans l’après-midi du bureau fédéral devrait être consacrée à ce problème en plus de celui de la mise à niveau des statuts de la FRMF et du deadline des deux assemblées générales pour adopter lesdits statuts et l’élection d’un nouveau président. Tout cela pour dire qu’on pourra parler de rumeurs de futur entraîneur jusqu’à l’infini, mais tant qu’il n’y aura pas de président de la FRMF, on pourra dire que tel ou tel entraîneur pressenti à la tête de la FRMF ne serait que simple fabulation de la part des médias.
L’actuel bureau fédéral, qui a une mission bien définie dans le temps, ne pourrait pas se hasarder à nommer un futur entraîneur et engager le prochain président et son bureau. Rhallam, qui est un homme de consensus et surtout un homme de raison, ne pourrait pas tomber dans ce piège, à moins qu’il obtienne des garanties de ne pas être tenu pour responsable en cas d’échec lors de la CAN 2015. Quand on voit la dernière rumeur sur la venue de Paul Le Guen, ancien entraîneur de l’Olympique de Lyon, ou encore de Manuel Jose ou Ruud Krol, on est en droit de se demander d’abord ce que valent ces entraîneurs sur la scène footballistique africaine et surtout de savoir qui est derrière ces rumeurs.
