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Les jeunes cinéastes à l'honneur

En dehors de la compétition officielle des longs métrages représentant plusieurs pays, notamment la France, la Chine, le Bangladesh, l’Algérie, la Tunisie, l'Égypte, l’Iran, l’Irak, le Sénégal et le Maroc, la onzième édition du Festival international du film transsaharien sera marquée par d’autres activités non moins importantes pour la spécificité de cette manifestation cinématographique. Il s’agit, entre autres, du concours de scénario et de la formation des jeunes.

Les jeunes cinéastes à l'honneur
Mohamed Amine Benamraoui, réalisateur du film «Adios Carmen».

Lancée il y a cinq ans, la compétition de scénarii de court métrage a pour objectif d’encourager à l’écriture autour de la thématique du désert, ainsi que tous les sujets y afférents.
«Nous aspirons à sensibiliser nos scénaristes à développer des sujets avec tout ce qui a rapport de près ou de loin avec le désert, notamment l’eau, le nomadisme, le mode de vie d’oasis, les coutumes et mœurs, les casbahs, les changements climatiques... C’est une sorte de sensibilisation à cet environnement magique, porteur de beaucoup de messages. Puis, notre Association Zagora se charge de la production du film sur la base du scénario ayant remporté le premier Prix. C’est une expérience qui commence déjà à porter ses fruits, puisque nous avons jusqu’ici déjà produit le court métrage “Sandales d’Ayoub”, écrit par Lohamed Aït Larbi et réalisé par Abdelouahed Mjahed, ayant décroché le prix du PNUD, et “Statuette de Sable”, écrit par Houssin Chani et réalisé par Aziz Khouader, ayant remporté deux Prix, le premier du meilleur scénario au Festival du court métrage de Sidi Slimane et le second pour la meilleure réalisation au Festival du Monde arabe du court métrage. C’est une belle récompense et nous sommes très contents de la qualité du produit que nous offrons. Nous espérons faire davantage les années à venir», souligne Ahmed Chahid, président de l’Association Zagora et directeur général du Festival.

Par ailleurs, la formation des jeunes constitue un point important dans chaque édition, avec l’organisation de master class et d’ateliers animés par des spécialistes sur l’analyse filmique, le documentaire, le montage, le décor et la réalisation…
Cette année, les jeunes de la région auront le privilège de recevoir des notions sur la production, la réalisation, puis la diffusion d’un film indépendant avec le Français Jérôme Genevray, réalisateur, producteur et scénariste. Seront aussi abordées, dans le second master class, les démarches de l’écriture scénaristique et les contraintes de la codification grâce au conteur et scénariste marocain Mohamed Arious. Puis un atelier en deux parties où le participant sera invité à filmer une journée de la vie d’un membre de sa communauté et de créer un portrait de court métrage documentaire de ce «modèle de la vie réelle».

En deuxième partie, ils vont créer une histoire fictive inspirée des détails et des informations accumulées pendant la première étape. Un autre volet aussi bien intéressant au profit des jeunes de la région. «Ces activités ont été créées dans le but d’initier les jeunes sur les plans théoriques et pratiques aux différents métiers se rapportant au cinéma. D'autant plus que la région de Zagora connait une grande affluence pour les tournages de films, dont profite la population locale. Ces jeunes doivent, donc, acquérir un minimum de connaissances des professions du septième art», renchérit Ahmed Chahid.

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