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La culture bahreïnienne s’invite à la ville des arts

Dans une ambiance de partage et de gaieté, la trente-sixième édition du Festival culturel international d’Asilah s’est ouvert vendredi, en présence de plusieurs personnalités du monde politique, économique, social, culturel et artistique, avec à l’honneur : le Royaume de Bahreïn. Ce sera l’occasion de découvrir les traditions, la culture et les arts de ce pays frère, tout au long du festival.

La culture bahreïnienne s’invite  à la ville des arts
Cette manifestation culturelle a su accueillir haut la main des élites venues d’ici et d’ailleurs.

À l’occasion de l’ouverture du Festival culturel international d’Asilah, en présence notamment du vice Premier ministre bahreïni de Manama, Cheikh Mohamed Ben Moubarak Al-Khalifa, le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, Mohamed Benaïssa, s’est félicité du long parcours du Moussem de la ville des arts. «Cette manifestation culturelle a su accueillir haut la main des élites venues d’ici et d’ailleurs et qui y ont trouvé une terre de rencontre et de dialogue constructif, dans un climat intellectuel empreint de liberté et dominé par les valeurs de tolérance. Le Festival culturel international d’Asilah n’est plus seulement un simple rendez-vous annuel rassemblant un aréopage de créateurs et d’innovateurs venus de tout bord, mais il est aussi, et à juste titre, le théâtre d’une pondération savante entre activités intellectuelles, scientifiques et artistiques», explique Mohamed Benaïssa. Cette année, le festival a choisi le Royaume de Bahreïn comme invité d’honneur. Un choix réfléchi qui reflète l’étroitesse des relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et celui de Bahreïn. «Le choix porté sur le Royaume du Bahreïn comme invité d’honneur de cette édition procède de la profondeur des liens de fraternité unissant les deux pays frères, sous la conduite
de leurs Souverains respectifs, S.M. le Roi Mohammed VI et S.M. le Roi Hamad Bin Issa Al-Khalifa.

Le Royaume du Bahreïn a toujours été une passerelle et une fenêtre ouverte sur son voisinage et tournée vers l’extérieur où il a puisé, avec sagesse et modération, des éléments à même de consolider sa position et d’agrémenter son patrimoine civilisationnel», poursuit-il. D’ailleurs, ce choix du Royaume de Bahreïn se conjugue à travers un programme réservé à la culture, aux arts et aux traditions de ce pays frère. D’abord, les cimaises de la galerie du Centre Hassan II des rencontres internationales abritent une exposition d’arts plastiques made in Bahreïn. Ensuite, il y aura un défilé de mode qui mettra en lumière les costumes traditionnels bahreïnis au Palais de la culture. Puis, pour mieux découvrir les traditions et la culture du pays d’honneur du festival, plusieurs documentaires sur le Royaume de Bahreïn seront projetés. Et enfin, le public de cette édition peut faire connaissance de la musique du Royaume de Bahreïn à travers des concerts qui seront animés par des orchestres venus tout droit du pays pour se produire à la place Abdellah Guenoun. Parmi ces groupes et formations musicales, on citera les musiciens de l'Orchestre national de Bahreïn et l'artiste Hanane Reda.


Toujours dans le cadre de cette trente-sixième édition du Festival culturel international d’Asilah, plusieurs activités culturelles et artistiques sont prévues. Avec comme dominante la diversité, le festival a choisi de programmer une série d’activités très intense. Des ateliers artistiques, des expositions d'arts plastiques, des défilés de mode, des projections de documentaires, un salon de livre, des colloques sur divers thèmes et des concerts de musique, entre autres activités… Le programme concocté pour cette édition réserve de réelles surprises pour le public de ce trente-sixième anniversaire du festival. Au registre de ses activités intellectuelles, culturelles et artistiques programmées pour cette édition, on retient notamment une rencontre inédite avec le brillant romancier marocain Youssef Fadel qui sera accueilli dans le cadre de l’Espace de créativité. Un grand moment d’échange et de partage avec l’auteur de «Taer azraq nader youhalliqo maii» traduire «L'oiseau bleu rare qui vole avec moi», qui figure sur la liste courte des six œuvres finalistes en lice pour le Prix international du roman arabe 2014 autrement appelé le Prix Booker du roman arabe 2014. Toujours dans le cadre du festival de cette année, le Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine, pour sa dixième édition, sera décerné.


Le Jardin Ahmed Al Bakkali accueille un salon du livre où seront exposés les dernières publications d’ici et d’ailleurs. Il y aura, en outre, un colloque autour du thème : «Les arts plastiques contemporains arabes : enjeux et défis» qui aura lieu les 17 et 18 août.
Ce sera aussi un espace de rencontre et d’échange entre les artistes marocains et étrangers à travers des ateliers de sculpture, de peinture murale, de gravure, de peinture à l'huile, des ateliers pour enfants dans les domaines des arts plastiques, de l'écriture et de la création.
C’est dire que cette édition confirme la bonne santé de ce carrefour où tous les arts, toutes les cultures et les traditions sont les bienvenues. Le programme de ce rendez-vous prouve aussi que, malgré ses trente-six ans d’existence, le Moussem ne prend jamais de rides. 

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