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3e édition du Programme «Meilleurs employeurs au Maroc»

Sous l’égide du ministère de l’Emploi et des relations sociales et en partenariat avec la CGEM et l’AFEM, la 3e édition du Programme des meilleurs employeurs au Maroc 2013 s’est tenue, la semaine dernière, à Casablanca pour consacrer les sociétés marocaines offrant le meilleur environnement de travail. Cet événement a été marqué par la présence de plusieurs personnalités du monde politique, économique et social qui ont salué cette initiative.

3e édition du Programme «Meilleurs employeurs au Maroc»
Les gagnants des précédentes éditions du MEM.

Ce programme est réalisé dans une centaine de pays à travers le monde et est géré par l’Institut Best Companies Group basé aux États-Unis. Il est mené auprès de différentes entreprises et porte sur la perception des employés quant aux pratiques et à la politique RH des sociétés dans lesquelles ils opèrent. D’après Karim Idrissi, président du programme «Meilleur employeur au Maroc», la méthodologie de travail, le classement, est déterminé sur la base d’une étude menée auprès des entreprises marocaines de différentes tailles. Deux questionnaires sont soumis à l’entreprise, le premier est destiné aux directeurs généraux et aux DRH et porte sur les informations relatives à l’entreprise, les pratiques RH, l’image et l’appartenance, les collaborateurs, la qualité et l’excellence ainsi que sur le climat de travail. Quant au second, il est adressé aux collaborateurs et concerne le profil de l’employé, les avantages sociaux, les pratiques RH, la responsabilité sociale et sociétale, l’image et l’appartenance, la rémunération ainsi que la qualité et l’excellence.

L’allocution d’ouverture a été donnée par le ministre de l’Emploi et des relations sociales, Mohamed Seddiki qui a rappelé que «cette initiative s’inscrit dans une politique ayant pour finalité d’encourager l’investissement dans la valorisation du capital humain». Et d’ajouter que «cette manifestation a pour finalité d’établir un constat de la bonne gestion des relations sociales qui est, sans doute, corrélée à une bonne gestion économique».
Ainsi, M. Seddiki a avancé que le meilleur employeur est celui qui œuvre à la fois sur le front social pour créer un meilleur environnement de travail, mais également sur le front économique pour affronter les difficultés économiques et financières générées par un environnement fortement concurrentiel, rappelant que la performance sociale reste une condition sine qua non pour la performance économique et l’efficacité de l’entreprise. Par la suite, Khalida Azbane, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a précisé que «les valeurs de responsabilité sociale constituent désormais un des critères pour faire des affaires afin de créer de la richesse». Et de rappeler qu’«au sein du CESE, l’emploi constitue une problématique majeure sur tous les fronts (employabilité des jeunes, amélioration de l’accès au travail…), et ce pour faciliter l’insertion sociale et par conséquent favoriser l’ascension sociale des individus.»
Jamal Belahrach, président de la commission Emploi et relations sociales à la CGEM, a commencé par donner une brève définition du «Bon employeur». Pour lui cette appellation désigne celui qui sait attirer, retenir et développer les talents, tout en donnant du sens à ses équipes. Il a également précisé qu’«aujourd’hui, il y a une vraie distorsion entre la culture d’entreprise, le sens et les équipes et que la rétention des collaborateurs ne se réalise pas qu’à travers le salaire».

Par ailleurs, il a signalé que la nouvelle génération de collaborateurs attend un leadership fort du dirigeant, en attente de tâches et de missions qualitatives ainsi que d’une vraie direction d’entreprise. Ainsi, l’entreprise est face à quatre grands défis majeurs : la gestion des talents, la gestion du leadership des équipes et des dirigeants, la gestion de l’engagement et enfin la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC). Quant à la présidente de l’AFEM, Laïla Miyara a avancé que «l’entreprise ne peut être pérenne, sans l’engagement et l’implication de ses ressources humaines, et sans une gouvernance adéquate de la part des employeurs».
S’agissant de la cérémonie de remise des prix, cinq entreprises ont été récompensées dans la catégorie petites et moyennes entreprises, et trois dans la catégorie grandes entreprises.
Le premier prix de la catégorie grandes entreprises a été décerné au holding «Menara Holding, une entreprise 100% marocaine, rassemblant cinq pôles d’activité, 14 sociétés et plus de 1 000 collaborateurs. Parmi les pratiques RH clés offertes par ce holding figure un programme de formation incluant la prise en charge des frais de formation et des coûts y afférents, la subvention à hauteur de 100% du transport du personnel, l’engagement en faveur de plusieurs associations…

Le deuxième prix a été remis à l’entreprise Ciments du Maroc, filiale d’Italcementi Group, employant 970 salariés pour consacrer, entre autres, ses efforts en termes de contribution dans un fonds social pour l’encouragement du personnel à partir en villégiature et en l’organisation de réunions inter sites et inter métiers et de team building. La troisième place est revenue à HP CDG IT, qui a mené en 2013 plusieurs chantiers de transformation des RH ayant pour finalité la mise en place d’une grille de rémunération conforme à la valeur ajoutée, d’outils de gestion de carrière à l’international, du renforcement de la politique de mobilité…
Dans la catégorie petites et moyennes entreprises (PME), Microsoft Maroc a décroché le premier prix, suivi de Coca-Cola Export Corporation en 2e place, Ericsson Maroc dans la troisième place, Jacobs engineering à la quatrième place et en cinquième position IBM Maroc.

Ces entreprises ont été primées pour leurs bonnes pratiques RH et l’engagement de leurs collaborateurs. Ainsi, il est important de préciser que l’engagement des salariés est un facteur déterminant de la rentabilité de l’entreprise, puisqu’il permet d’éviter certains dégâts et de garantir plus de productivité. 

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