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L es tensions reprennent au sein de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Après une courte trêve, le secrétaire général du parti, Driss Lachgar, et l’actuel président du groupe parlementaire, Ahmed Zaïdi, déterrent la hache de guerre. Cette fois, c’est la présidence du groupe ittihadi au sein de la première Chambre qui est en jeu.
Face à M. Zaïdi, c’est la jeune parlementaire Hassna Abou Zaid qui s’est portée candidate dans un combat qui risque de diviser encore plus le parti de la rose. En effet, si les pro-Zaïdi semblent être majoritaires au sein du groupe parlementaire, le choix de porter les élections devant la commission administrative semble jouer en faveur d’Abou Zaid. Contactée par «Le Matin», la jeune députée a affirmé que le choix du prochain président du groupe se fera lors de la réunion de la commission administrative prévue le dimanche 13 avril.
Une procédure qui «respecte le règlement intérieur du parti» selon la parlementaire. Mais cet avis n’est pas partagé par Ahmed Zaïdi. Selon lui, le passage par la commission administrative pour choisir le nouveau président est une décision prise unilatéralement par le secrétaire général du parti, Driss Lachgar. Et d’ajouter que c’est le règlement intérieur du Parlement qui s’applique quant au choix des présidents des groupes parlementaires. Dans ce sens, M. Zaïdi défend le droit des députés à choisir eux-mêmes leurs chefs de groupes, loin des statuts internes des partis politiques.
Pour ce qui est de la réunion de la commission administrative prévue dimanche, la députée USFP n’a toujours pas décidé de sa participation. Une réunion sera tenue avec les sympathisants dans les prochaines heures pour décider des étapes à suivre, a-t-elle déclaré.
