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Une passerelle artistique entre Casablanca et Marseille

Une passerelle artistique  entre Casablanca et Marseille
Plusieurs formes artistiques, dont la vidéo, interrogent le concept du paradoxe.

«Étrange paradoxe» est l’intitulé de la Passerelle n° 9 organisée par l’espace d’art la «Source du lion». Une passerelle artistique initiée dans le cadre de «Temps fort Maroc», exposition signée par le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM). Résidence d’artistes, rencontres-performances et réalisation de capsules vidéo ont ponctué cet événement dont une deuxième étape a été abritée par la métropole les 7, 8 et 9 du mois courant, la première ayant été tenue fin janvier de l’année en cours. Quant à l’étape finale, qui consiste en une exposition tenue sous la houlette du MuCEM et durant laquelle seront présentées les capsules vidéo produites à Casablanca, celle-ci se déroulera à Marseille du 20 juin au 8 septembre prochains. Parallèlement, entamées le 31 mars dernier, les résidences de production des artistes se poursuivront jusqu’au 12 avril prochain.

«Cette passerelle artistique a été imaginée et conçue résolument en dehors d’un projet classique d’exposition, pour en faire un moment de recherche, de réflexion, d’échange et de débat. Il s’agit de mettre en exergue et d’interroger les passerelles entre artistes, territoires et société à travers le prisme du paradoxe dans leurs dimensions à la fois poétique, philosophique, politique et culturelle», indique Florence Renault Darsi de la «Source du lion».

Par ailleurs, l’on explique également que pour cette deuxième étape casablancaise, «la thématique du paradoxe, et ici plus spécifiquement dans le contexte du Maroc, est pertinente à sonder à travers une création contemporaine qui évolue dans un contexte sociétal souvent réticent, oscillant entre liberté d’expression, restrictions et interdits. Si ces contraintes ont poussé la pratique artistique contemporaine vers des territoires en marge, ce sont ces territoires eux-mêmes que les artistes vont métamorphoser et, paradoxalement, transformer en autant d’interfaces dynamiques et tangibles, par la production d’œuvres en résonance avec les lieux de leur vie à plus grande échelle et, par débordement, avec le monde».

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