En application des décisions de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) une première promotion de femmes «motards» est entrée en service. Elles rejoignent leurs collègues masculins qui, jusqu’ici, étaient les seuls à exercer cette fonction. Désormais, la femme «motard» aura les mêmes attributions que l’homme que l’on voit régulièrement dans les ronds-points, ou grandes artères pour veiller à la bonne circulation notamment lors des heures de pointe.
Avant d’être affectées dans les principales villes, les jeunes femmes ont dû passer avec succès un stage de formation à l’Institut Royale de police de Kénitra. Des cours théoriques et pratiques leur y ont été prodigués par les officiers spécialisés et expérimentés dans ce secteur. A cet égard, 21 femmes ont été donc formées et attendent leur intégration progressivement dans le groupement de la circulation et de la ronde, dépendant du corps urbain. Le tout dépend du commandement de la sécurité publique.
D’ailleurs trois d’entre elles, sont déjà en activité. Elles ont entamé leur mission à Rabat récemment sous les ordres d’une femme de la brigade de circulation, au grade d’officier de paix principal. Les 18 autres «motards» ne vont pas tarder à recevoir leur affectation. Les villes de Casablanca, Marrakech, Fès, Tanger, Tétouan ou encore Agadir, seront renforcées par les éléments de cette première promotion.
Pour rappel, de nouvelles unités de «Sokour» (Faucons) pour renforcer les policiers hommes, ont été déployées, dont certains éléments de la première promotion ont été mutés à Marrakech avec leur moto imposante.
