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Les nouveaux projets lancés par S.M. le Roi Mohammed VI dépassent la dimension de l'intégration économique et sociale

Dans la continuité des grands chantiers dans le cadre du programme Tanger-Métropole pour le développement intégré, équilibré et inclusif de la ville du détroit, lancé par S.M. le Roi, Mohammed VI, en septembre 2013, les nouveaux projets lancés, jeudi, par le Souverain, dépassent la dimension de l'intégration économique et sociale, limitée dans le temps, pour atteindre le stade de la recherche de mécanismes pragmatiques à même de promouvoir la situation économique de la région du Nord.

Les nouveaux projets lancés par S.M. le Roi Mohammed VI dépassent la dimension de l'intégration économique et sociale
Dans un objectif de réorganisation spatiale et économique, l'ensemble des services communaux générant du trafic routier sera déplacé en périphérie de la ville de Tanger.

L a volonté royale visant à faire du nord du Maroc une zone de prospérité a été déterminante pour la région Tanger-Tétouan, qui connaît un développement économique sans précédent pour devenir un des principaux pôles économiques du pays. Cette région est particulièrement en train de connaître un désenclavement et une urbanisation importante, le lancement de grands chantiers structurants, une implantation d’investissements étrangers, le développement de secteurs phares tels que l’industrie, l’agriculture et le bâtiment ainsi que le développement de la société civile.

Dans ce sens, le programme Tanger-Métropole pour le développement intégré, équilibré et inclusif de la ville du détroit permettra à cette ville de se hisser au niveau des grandes métropoles internationales. Conçu pour être un modèle urbain inédit au Maroc et sur la rive sud de la Méditerranée, le programme Tanger-Métropole va accélérer le développement de la ville et placer Tanger comme une destination de premier plan. Basé sur une approche novatrice en termes de transversalité, d'intégration et de cohérence des interventions publiques, ce programme ambitieux prend en considération les éléments fondamentaux qui structurent une métropole tournée vers l'avenir, à savoir l'environnement urbain pour améliorer la qualité de vie, l'environnement social pour valoriser le potentiel humain, l'environnement économique pour optimiser les atouts de la ville et les savoir-faire, ainsi que l'environnement culturel pour ancrer l'identité et les valeurs d'ouverture de la ville tout en valorisant son patrimoine.

Dans un objectif de réorganisation spatiale et économique, l'ensemble des services communaux générant du trafic routier sera déplacé en périphérie. Cela permettra de libérer du foncier. Ainsi, de nouveaux accès devraient être créés pour le désengorgement de la ville de même qu'un périphérique qui reliera l'Atlantique à la mer Méditerranée. Cela permettra aussi de maîtriser et d'anticiper les flux de Tanger. «Le transfert de ces équipements communaux, devenus très encombrants au trafic routier au centre-ville, s’assigne parmi ses objectifs majeurs de désengorger les principales artères du périmètre urbain de Tanger», selon des responsables de ce projet. La réalisation de ce programme, qui s'étale sur une période de cinq ans, de 2013 à 2017, et qui représente près de 8 milliards de dirhams d'investissements, se poursuit, avec le lancement, par S.M. le Roi, des projets de construction de la nouvelle gare routière, d’un nouvel abattoir, d’un nouveau marché de gros, un nouveau souk Al Haddad et du marché de proximité Mesnana. Le Souverain a également procédé au lancement des projets pour la construction de 14 établissements scolaires, d'un centre pour éducation informelle, de 11 unités de préscolaire et d’un établissement de référence.

Le projet de la nouvelle gare routière de Tanger fait partie des équipements communaux prévus d’être transférés à l’extérieur de la ville. D’un investissement global de plus de 46 millions DH, la future gare routière s’étend sur un terrain de plus de 4,5 ha, relevant du domaine privé de l’État. Ce nouvel équipement public sera situé au sud de la ville, plus précisément sur la rocade n° 9 reliant la route de Rabat (RN1) et celle de Tétouan (RN2). Ce projet vient en remplacement de l’actuelle gare routière, située à la place de la Ligue arabe et à proximité du rond-point Riyad-Tétouan, un des points noirs routiers dont souffre Tanger. La future gare routière sera aménagée de manière à séparer entre l’accès de départ et celui de l’arrivée. Elle sera constituée essentiellement de 7 625 m2 de surface couverte et de plus de 2,6 ha du terrain extérieur aménagé. Par ailleurs, la réalisation du marché de gros des fruits et légumes et de l’abattoir vise, en plus du décongestionnement de la ville, de mieux équiper et de moderniser les sites communaux. Ainsi, la ville du détroit sera dotée d’un nouveau marché de gros des fruits et légumes moderne, répondant aux standards de qualité requis.

D’un investissement global de près de 80 millions DH, ce nouveau projet, qui s'étend sur un terrain total de 11 ha, sera réalisé en remplacement de l'actuel marché de gros de Béni Makada. Situé sur la rocade sud de la ville, le nouveau projet est composé d'une halle aux légumes de 5 520 m2, d'une autre de même surface, consacrée aux légumes, puis d'une troisième de vente de 2,500 m2. Des locaux de 1 200 m2 seront aménagés pour accueillir des installations frigorifiques. Quelque 402 seront destinés à accueillir des bureaux administratifs (260 m2), des locaux et guichets bancaires (100 m2) et des services de contrôle (42). Alors qu'un espace de 9 200 m2 sera aménagé pour abriter des caisses vides et 1 850 m2 aux ventes sur camions. Et à l'instar des grands marchés de gros ultramodernes, un espace sera aménagé en vue d'accueillir des cafés-restaurants (260 m2), un établissement hôtelier (620 m2), une salle de prière (100 m2) et des blocs sanitaires (546 m2). Quant aux aménagements extérieurs, le projet prévoit notamment la construction des parkings et des espaces verts.

Le projet du nouvel abattoir, qui vient remplacer les abattoirs municipaux actuels, situés au cœur du lit de l’Oued Mghougha, sera réalisé sur une superficie de 4 ha à la périphérie, sur la rocade n° 9 sud, reliant les deux grandes routes nationales 1 et 2. Ce projet d’envergure nécessitera un investissement global de plus de 48 millions DH. 

Tissu économique de la région et ressources naturelles

La région de Tanger-Tétouan contribue à 9% du PIB total du pays, son PIB croît rapidement, ce qui prouve le dynamisme économique de la région. Les secteurs d’activité phares de la région, avec le PIB le plus important (HCP, comptes régionaux 2007) sont l’industrie, l’immobilier, et le service aux entreprises suivi du commerce qui a connu avec l’immobilier une croissance importante ces dernières années.  Les secteurs employant le plus sont l’agriculture, la forêt, la pêche en milieu rural, l’industrie, les BTP et les services en milieu urbain (HCP, enquête nationale emploi, 2010). De nombreuses opportunités telles que les grands projets structurants en cours (port Tanger Med, Renault Maroc, villes nouvelles, etc.), les mesures incitatives accordées à certains secteurs ou encore les multiples stratégies sectorielles en cours de mise en œuvre (Plan Maroc vert, Plan Halieutis, Plan Émergence, vision 2015 de l’artisanat, etc.) font ressortir les potentialités économiques des secteurs concernés : agriculture, pêche, industrie, artisanat, services, commerce, bâtiment... 

Un pôle économique par excellence

La ville du détroit montre un nouveau visage grâce aux nombreux chantiers de mise à niveau qui y sont ouverts depuis quelques années déjà. Ces chantiers motivés par la volonté de S.M. le Roi Mohammed VI, depuis son intronisation, touchent pratiquement tous les secteurs économiques et sociaux. La ville mythique renferme d’innombrables atouts et potentialités touristiques, culturels et socioéconomiques, ce qui la qualifie à occuper une place primordiale dans le développement économique national en particulier et méditerranéen en général. Tanger est également la ville de l’environnement de premier ordre, car située dans le contour de deux rives maritimes. Sa situation au pied de montagnes verdoyantes lui donne cette l'allure d’une région favorable au développement durable, capable de préserver l’environnement par la création des aires protégées.
Toute la région de Tanger est en pleine phase de développement économique et social. Cette région connaît un essor d’épanouissement important dans tous les niveaux.

Les axes routiers sont des plus performants, de même que les axes maritimes et axes aéroportuaires. Cette infrastructure solide la qualifie pour devenir une ville phare dans le continent africain, car elle est sa principale porte vers le continent européen. Cette zone de commerce international est traversée par le câblage du gazoduc, câble électrique, et par le câble sous-marin de communication, c’est dire qu’elle joue un rôle stratégique dans le développement de la région de la Méditerranée. Cette région de communication renforcée par la construction de l’un des plus grands ports de l’Afrique, le Tanger Med situé sur la zone la plus fréquentée au monde, se métamorphose, s’industrialise en attirant des investisseurs de partout et dans tous les domaines (le montage automobile, le textile, le câblage, l’agroalimentaire, les pièces diverses de rechange, le montage électronique, le commerce de tout genre…). C’est dire aussi qu’un grand nombre d’emplois est créé et sera créé davantage d’année en année.

L’éducation non formelle semble avoir atteint ses objectifs

Dans le contexte marocain, l’éducation non formelle a connu historiquement plusieurs formes d’éducation dispensée hors du système de reproduction du savoir formel, surtout en lien avec les formes d’organisation autour de la mosquée, des zaouïas et des communautés de métiers. Elle n’a pris sa forme institutionnelle qu’en 1997 à l’intérieur des structures du ministère de l’Éducation nationale en tant que programme réalisé en partenariat avec les associations non gouvernementales pour offrir une seconde chance d’éducation aux catégories d’enfants et de jeunes qui n’ont pas pu accéder à l’école ou ayant quitté leur scolarité prématurément, afin de les réinsérer dans un cursus d’éducation formelle ou de formation professionnelle. Bref, ce programme était consacré depuis son lancement aux enfants qui avaient suspendu leurs études pour des raisons financières ou encore familiales.

Par ailleurs, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la stratégie d’éducation non formelle, la commission nationale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle tenue en 2005 et présidée par la primature a confié à la direction de l’éducation non formelle un rôle dans la lutte contre l’abandon scolaire à travers l’instauration de la veille éducative au sein des établissements scolaires, et ce rôle a pris sa forme organisationnelle dans le décret portant sur les attributions et l’organisation du secrétariat d’État chargé de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle n° 2.06.184 du 10 novembre 2006. Ainsi, seize ans après sa mise en place, l’éducation non formelle semble avoir atteint ses objectifs.  En effet, ce projet de grande envergure mis en œuvre en collaboration avec l’Union européenne au profit des enfants et jeunes non scolarisés et déscolarisés a permis à 611 000 élèves de bénéficier d’une deuxième chance en matière d’éducation et de formation avec un volume d’accès annuel de 38 000 enfants. Il a contribué également à intégrer plus de 110 000 élèves dans le système formel ou la formation professionnelle avec un taux d’insertion de 34% au cours des trois dernières années, contre à peine 5% en 1998-99.



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