Le CAK avec ses Moussamih, Ounejar, Berrahma et consorts en a fait voir de toutes les couleurs à un RAC titubant, poussant ses supporters et Mendoza au bout de l’ire noire. D’entrée de match, les deux formations allaient mal négocier deux occasions chacune. Depuis le début de la rencontre, il s’est avéré que le Chabab Atlas Khénifra n’était pas venu en touriste. Soutenue par une poignée de supporters venus de la capitale du Moyen Atlas, la formation zayanie a étendu sa domination sur tous les compartiments de jeu. Elle a profité de l’éloignement des lignes du RAC pour récupérer tous les ballons et porter, systématiquement, le danger dans le carré des 18 m de Majid, le keeper casablancais.
La défense du CAK était hermétique et ne permettait aucune incursion. Conduite par un Didi et un Azelmad intraitables, elle a repoussé avec bravoure les rares contre-attaques menées par Bouba et compagnie. La fraîcheur physique et l’aisance des joueurs de Hicham El Idrissi ont étonné plus d’un. Les tribulations de leur excellent ailier sur le flanc droit ont démontré à quel point une grande confiance régnait au sein des coéquipiers de Moussamih. Ils ont même marqué un but refusé pour hors-jeu par l’arbitre El Yaagoubi. À la 50e minute, un centre de la gauche de Berguig (CAK) dépasse partenaires et adversaires, mais est repris par Moussamih, qui trompe la vigilance du portier du RAC, Majid, et sa défense. À une quinzaine de minutes de la fin de la rencontre, le RAC va rater un penalty via Hicham Merchad qui envoie le ballon dans le décor. Le score restera inchangé. Le CAK mérite amplement sa victoire. Le RAC se doit de réagir, car en continuant à jouer de la sorte, l’issue est, désormais, connue en fin de championnat.
