Connexion
C’était probablement l’une des fins d’après-midi les plus importantes et les plus animées qu’a connues, le vendredi 11 avril dernier, la nouvelle succursale de Citroën à Marrakech.
En effet, ce n’est pas tous les jours qu’un showroom marocain accueille deux immenses multi champions du monde dans le sport automobile, le directeur général d’une grande marque et une soixantaine de journalistes nationaux et internationaux.
Après des moments d’intense suspens, les légendes étaient là, en cher et en os : Sébastien Loeb, 9 fois champion du monde en WRC fraîchement converti en pilote WTCC (Fia World Touring car championship) ; Yvan Muller, 4 fois champion du monde et champion du monde en titre du WTCC ainsi que José Maria Lopez, star montante du WTCC, accompagnés de Frédéric Banzet, directeur général de Citroën et Loïc Morin, président-directeur général de Sopriam, importateur exclusif de la marque Citroën sur le marché marocain.
Tout ce beau monde était présent pour une seule raison : célébrer la première manche du WTCC, organisée le weekend dernier à Marrakech. Ce premier round de la saison était très important pour l’écurie française : Sébastien Loeb y a effectué sa toute première sortie dans cette catégorie et la Citroën C-Elysée WTCC y a montré, pour la première fois officiellement, toute la technologie et le savoir-faire
du constructeur.
«C’est un jour très heureux et un moment clé pour Citroën Racing», a souligné Frédéric Banzet. «Nous allons nous lancer dans une nouvelle aventure, un nouveau challenge et un nouveau défi».
Yvan Muller s’est montré confiant quant aux capacités des véhicules.
«La C-Elysée WTCC est bien née. Je suis impressionné par sa qualité. C’est un bel outil pour se bagarrer», a affirmé Yvan Muller.
Selon le directeur général de Citroën, outre ses capacités dynamique et aérodynamique, le choix de la C-Elysée pour construire la voiture du WTCC est également commercial. En effet, ce choix illustre concrètement la volonté d’utiliser la compétition comme soutien actif au développement commercial de ce modèle. «La C-Elysée est notre arme de développement international. Elle participe à la globalisation de la marque. Le WTCC va lui donner plus de visibilité». Une visibilité dont veut tirer profit Loïc Morin. En effet, le PDG de Sopriam compte sur la participation de la C-Elysée au WTCC pour augmenter les ventes de ce modèle au Maroc. «Ce modèle souffre d’un déficit de notoriété. L’année dernière, nous en avions écoulé 1 200 unités. Je veux profiter de la notoriété et de l’image que va nous donner cette participation pour doubler ce bilan».
