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Les États-Unis et la Turquie rappellent l'Algérie à l'ordre

Aveuglé par sa haine irrationnelle à l'égard du Maroc, le gouvernement algérien a perdu à l'évidence tout sens du discernement. Pour des raisons que la communauté internationale a du mal à saisir, l'Algérie a décidé d'exclure la délégation marocaine, qui devait participer à une rencontre du Forum mondial pour la lutte contre le terrorisme (GCTF), tenue du 4 au 6 février dans la capitale algérienne.

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La réaction des États-Unis et de la Turquie, qui assurent la co-présidence du GCTF, ne s'est pas fait attendre. Les deux pays ont «fermement» condamné, dans un communiqué, cette décision «malvenue», en soulignant qu'elle «s'inscrit à rebours de l'esprit de cette instance qui est celui de l'ouverture et de l'inclusion». Mieux encore que la condamnation. Le Secrétariat du GCTF a retiré son soutien financier et administratif à l'organisation de cette réunion dans la capitale algérienne. «Les États-Unis et la Turquie, qui assurent la présidence du GCTF, protestent fermement contre l'exclusion de tout membre du GCTF de l'atelier organisé par ce Forum», indique ce communiqué, en rappelant que le GCTF «est une plate-forme technique ayant pour objectif de consolider les capacités de lutte contre le terrorisme».

«Nous nous étions mis d'accord de mettre de côté les questions politiques qui divisent dans le but de mettre en place des réponses pratiques au fléau du terrorisme et à l'extrémisme violent qui menacent tous les pays prenant part à ce forum», ajoute le communiqué. S'adressant aux pays participants à cette rencontre internationale, le communiqué note par ailleurs que le GCTF s'était évertué à adopter une approche éminemment «inclusive», en faisant observer que l'atelier de travail relatif à la consolidation des capacités de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, sous l'égide duquel se tenait la réunion d'Alger, «avait été particulièrement efficace dans ses efforts visant à rassembler autour d'une même table tous les États concernés en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest qui font face à la menace sérieuse du terrorisme et qui se prévalent d'expériences et d'approches à même de contribuer à une réponse régionale coordonnée, efficace et inclusive». «À la lumière de toutes ces données, il est, en effet, difficile de comprendre pourquoi le pays hôte (l'Algérie en l'occurrence) décide d'exclure tout État, qui plus est un État membre (le Maroc), jouissant de son plein droit de prendre part à toutes les activités du GCTF et qui avait abrité plusieurs réunions de cette instance internationale», proteste le communiqué, en qualifiant la décision du gouvernement algérien de «malvenue et de regrettable». Le Forum mondial pour la lutte contre le terrorisme a enfin réitéré sa détermination à faire en sorte pour que le GCTF demeure une plateforme ouverte et inclusive pour tous ceux qui sont animés de la volonté de développer des réponses pratiques au terrorisme.

Rappelons que ce n'est pas la première fois que l'Algérie essaie d'exclure le Maroc des efforts internationaux visant à faire face aux défis sécuritaires sur le plan régional. Elle avait déjà choisi sciemment lors d'une conférence sur la sécurité, ayant réuni tous les pays riverains du Sahel, de marginaliser le Maroc. Une démarche qui avait suscité à la fois la réprobation et l’incompréhension de la communauté internationale. Signalons qu'à l'heure où nous mettions sous presse, le ministère marocain des affaires étrangères n'avait pas encore réagi à cet incident.

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