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Micrososft Maroc : 67 partenaires recrutés cette année

La filiale marocaine de la multinationale affiche un réseau de 1.500 partenaires, dont 67 recrutés cette année. Son chiffre d'affaires 2014 a jusqu'ici progressé de 10%. En trois ans, elle revendique de nombreuses réalisations aussi bien avec le privé que l'administration.

Micrososft Maroc : 67 partenaires recrutés cette année
Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft Maroc. Ph.AICPress

Avec 21 ans d’existence au Maroc, dont trois sous la direction de Samir Benmakhlouf, Microsoft Maroc est à l’heure du bilan. L'entreprise, qui compte 60 employés entre ses deux bureaux de Casablanca et Rabat, dispose d’un réseau de 1.500 partenaires, dont 67 recrutés cette année. Son chiffre d’affaires 2014 a jusqu'ici progressé de 10%, avec quatre activités piliers : les clients particuliers et entreprises, l'éducation, le gouvernement électronique et le développement de l'écosystème des partenaires. «Plusieurs réalisations ont été enregistrées. Au fil de ces trois dernières années, plus de 20.000 citoyens ont pu acquérir des compétences professionnelles et ont bénéficié de formations techniques. Par ailleurs, en 2013, quelque 8.000 PME ont pu profiter des nouvelles technologies et de formation grâce à Microsoft», souligne Samir Benmakhlouf, le directeur général de l’entreprise, lors d’une conférence de presse le 27 novembre à Casablanca.

Mais pas seulement. Une panoplie de programmes a été mise en place pour soutenir des start-ups, «avec un impact direct sur l’environnement socio-économique marocain» soutient Benmakhlouf. La création du Technolab Microsoft au Technopark de Casablanca a ainsi permis à 230 start-ups d’avoir accès au matériel et aux logiciels nécessaires, le tout pour encourager la créativité des développeurs marocains.

Le DG met également en avant la Cloud Start Up Academy, premier programme du genre au Maroc et en Afrique, dont la mission est d’aider 50 jeunes femmes marocaines, moyennant un programme de formation sur six mois, à lancer des start-ups innovantes reposant sur la toute dernière technologie du Cloud. La première promotion a démarré sa formation le 17 novembre dernier.

De même, «Microsoft Maroc a œuvré aux côtés des différents ministères et offices pour la formation et la certification du corps pédagogique à travers plusieurs leviers, dont la mise en place de Microsoft IT Academy», indique le DG de l’entreprise. C'est ainsi qu'un plan pour la formation et la certification de 300.000 enseignants sur les dernières technologies Microsoft a été instauré en 2013 avec le ministère de l’Éducation nationale. L’objectif étant de permettre aux enseignants d’intégrer les TIC dans leurs pratiques d’enseignement. 250 IT Academy (centres de formation et de certification agréés Microsoft) ont ainsi été mis en place, dont 137 au niveau du ministère de l’Éducation nationale, permettant de former et certifier 500 superformateurs, 100 au niveau de l’OFPPT pour former et certifier 420 formateurs de l’Office, et 15 au niveau des universités de l’enseignement supérieur destinés à former 70 formateurs.

Citons également le programme Partners in learning, composante supplémentaire du partenariat stratégique entre l’Éducation nationale et Microsoft Maroc dont l'objectif est de moderniser les méthodes d’enseignement à travers l’usage des TIC. Un partenariat qui remonte à 2004.
Microsoft a travaillé en 2013 avec la ville de Fès pour la mise en place du premier tableau de bord urbain. Communément appelé Citynext, il s’agit d’un support qui regroupe tous les indicateurs de performances, tels la santé, l’éducation, la densité démographique ou l’assainissement. Ce projet, initié en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et Microsoft, tend à mieux gérer la ville à travers la collecte des statistiques et des informations fiables nécessaires à l’élaboration des stratégies de développement socio-économique et urbanistique. «Il s’agit de 130.000 indicateurs qui ont été mis en place par un consortium des villes dans le monde et qu’on a traduits en outils pour les cités. Ce tableau de bord, soutient Benmakhlouf, peut aussi constituer un moyen d’attirer les investisseurs du moment et il leur permet de repérer les bons créneaux à investir». 

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