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Chafik Shimi reprend le tournage du feuilleton «Chouk Sedra»

Après une longue interruption, Chafik Shimi reprend le tournage de son feuilleton «Chouk sedra», adapté du roman «Les Misérables» de Victor Hugo. Produit par la SNRT et la production exécutive assurée par la société Douaa, ce feuilleton, composé de 60 épisodes dont 15 seront livrés à la SNRT dans les prochains jours, est la plus grande production jamais passée sur une télévision marocaine. Le casting réunit plus de 1 500 acteurs et figurants et les évènements se déroulent dans le Maroc colonial de 1933 à 1956.

Chafik Shimi reprend le tournage du feuilleton «Chouk Sedra»
L’équipe de cette production effectue un travail d’arrache-pied pour respecter le délai de livraison des soixante épisodes d’un format de 42 minutes chacun soit respecté.

D-écidément, Chafik Shimi est un adepte de l’adaptation des grands classiques de la littérature mondiale. Après «Manon des sources et Jean de Florette» de Marcel Pagnol dans «Al Aïn Wa Al Matfya», «La Terre» d’Émile Zola dans «wjaâ T’rab», «Les Frères Karamazov» de Fiodor Dostoïevski dans «Tarrikte el Bettache», le réalisateur marocain se confronte cette fois-ci à une autre légende de la littérature française : Victor Hugo, auteur de l’incontournable «Les misérables». C’est cette œuvre même qu’il a choisi d’adapter pour son feuilleton «Chouk Sedra». Le tournage de cette série a été interrompu pour des raisons liées à son financement. Mais, depuis un mois et demi, le tournage de «Chouk Sedra» a repris dans de très bonnes conditions. Il sera achevé avant l’arrivée du mois de Ramadan. L’équipe de cette production effectue un travail d’arrache-pied pour respecter le délai de livraison des soixante épisodes d’un format de 42 minutes chacun soit respecté.

Déjà, les 15 premiers épisodes seront livrés les prochains jours à la SNRT. Cette «télénovela», produite par la SNRT et dont la production exécutive est assurée par la société Douaa, c’est aussi et surtout la plus grosse production de l’histoire de la télévision marocaine. Tenez-vous bien : le casting réunit plus de 1 500 acteurs et figurants.

L’histoire de «Chouk Sedra» nous fait voyager dans le temps et l’espace. Direction : le Maroc colonial. Les évènements se déroulent entre 1933 et 1956, date de l’indépendance du Royaume. Bien que l’histoire du feuilleton soit adaptée de l’œuvre «Les Misérables» de Victor Hugo, cela ne peut se faire sans Jean Valjean. Sauf qu’avec Chafik Shimi, le héros c’est bien de chez nous : Belyout Saïdi. Il s’agit d’un brave marocain qui est prêt à prendre tous les risques pour la défense de son pays. Il achemine depuis la région de Settat, tous les besoins des résistants, jusqu’à une région lointaine, Boughafer, scène de la célèbre bataille de 1933. Ainsi, casse-t-il le blocus imposé par le protectorat à cette région.

De surcroît, il se fait arrêter injustement par le colon. Et si l’injustice et l’arbitraire font l’essentiel de la trame de Victor Hugo, dans «Chouk Soudra», ces deux éléments sont aussi l’étincelle d’un soulèvement contre le pouvoir en place.
Dans cette version maroco-marocaine de «Les Misérables», ce pouvoir abusif, c’est le protectorat qui l’incarne. Même si l’adaptation se veut fidèle dans sa trame à l’oeuvre de Victor Hugo, la touche de Chafik Shimi est bel et bien présente, dans le style comme dans le feeling. Cela se conjugue surtout à travers des dialogues justes, profonds et touchants, et les multiples messages qu’ils portent. Chafik Shimi accorde également une haute importance à l’image et à la lumière.

Résultat : un thème visuel unique que l’on reconnaît parmi mille. Les paysages naturels soigneusement choisis par le réalisateur y figurent en bonne place. D’autant plus que l’essentiel du tournage se fait dans la belle région de Settat. Et les scènes les plus importantes seront tournées dans les régions de Midelt, Fès, Larache, Benslimane ou encore Ksar El Kébir.
Enfin tous les moyens se sont réunis pour que «Chouk Sedra» soit le plus grand feuilleton jamais produit au Maroc. Le tournage se poursuit toujours dans d’excellentes conditions. Et le feuilleton promet d’être tout aussi songeur que «Les Misérables».

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