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The Commodores ouvrent le bal au Théâtre national Mohammed V

Comme à l’accoutumée, c’est au Théâtre national Mohammed V que le Festival Mawaine a donné le ton de sa programmation riche en concerts qui se poursuivront jusqu’au 7 juin. Cette fête musicale de neuf jours a annoncé la couleur dès le premier concert assuré par le très mythique groupe américain The Commodores.

The Commodores ouvrent le bal au Théâtre national Mohammed V
The Commodores ont prouvé qu'ils n'ont rien perdu de leur aura.

Avec leurs cinq musiciens (deux organistes, un guitariste, un bassiste et un batteur), les trois chanteurs-danseurs sont entrés en scène faisant revivre les années des premiers succès du groupe. Au temps où les fondateurs étaient encore là. Mais, pour rester dans la même lancée, ceux qui les ont remplacés ont pris leur chemin et creusé dans les mêmes belles mélodies et paroles. C’est ce qui les a aidés à survivre et contrecarrer tous les obstacles. «Il s’agit là de la qualité de la musique qui ne tarit jamais malgré le nombre des années.
Lorsque vous entendez notre musique, vous vous reconnaissez vous-même dans certains de nos titres. Car ils vous revoient à une époque que vous avez vécue, à un moment de votre vie ou à un lieu où vous vous êtes trouvé un jour. Ce sont, en général, des chansons qu’on a réalisées dans les années 60 et 70.

Actuellement, avec la technologie, on ne cherche pas à faire de la bonne musique. Même le choix des paroles laisse beaucoup à désirer. C’est là où réside le secret de la résistance de nos chansons jusqu’à nos jours», a souligné l’un des membres du groupe The Commodores. Ces derniers sont restés, contre vents et marées, fidèles à leur style musical, malgré le départ de Lionel Richie, en 1983, qui a été un vrai choc pour le groupe. Car il a perdu de son poids et de sa notoriété dans le marché musical. Ce qui l’a poussé à changer de maison de production, en optant pour Polydor contre Motown, puis réenregistrer les anciens tubes pour faire revenir son public. Une étape difficile comme l’ont expliqué les membres du groupe qui ont beaucoup trimé pour refaire surface.

«Lionel Richie n’était pas le seul à quitter le bateau, il y en avait d’autres, notamment McClary en 1982, LaPread en 1986 et Williams en 1989. Mais, il faut dire que le départ de Lionel a vraiment affecté le groupe, puisqu’il était le leader et chanteur, même s’il n’a pas chanté tous les titres. Vous savez, si un groupe perd un de ses éléments, c’est comme s’il perd son enfant. C’est pratiquement la même chose. Surtout qu’on était très liés et on aurait aimé rester ensemble comme une famille. Ça aurait été l’idéal. Mais, c’est la vie. Il fallait survivre à ce choc. Parfois, nous pensons à la chose autrement, en nous disant que ce n’est pas la question d’avoir la personne avec soi, mais c’est de l’avoir dans son cœur. La preuve est que nous sommes toujours là et nous aimons ce que nous faisons». En effet, 47 ans plus tard, The Commodores arrivent toujours à attirer et à émerveiller tous les publics avec leurs tubes de funk, de la soul et du R&B. «C’est une longue carrière où nous avons eu des hauts et des bas. Nous sommes toujours confiants dans l’avenir et nous avons encore de belles choses à donner. Car avant de présenter notre produit, nous l’étudions ensemble pour être sûrs de sa réussite. C’est ce que je conseille à tous les jeunes groupes d’aujourd’hui pour pouvoir résister aux aléas de la scène. Je suis sûr qu’avec des habits et des paroles qui n’ont rien à voir avec la morale, on ne peut pas résister trop longtemps. Ceci bien sûr en veillant à garder l’esprit d’équipe qui reste au-dessus de tous nos problèmes de la vie».

Ce soir-là, au Théâtre national Mohammed V, The Commodores l’ont bien prouvé au public présent qui a été emporté par le rythme éclectique de leurs titres, notamment les singles «Just To Be Close To You», «Three Time A Lady», «Easy, Brickhouse», entre autres ballades sentimentales et hits soul et funk. 

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