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Pas moins de 107 affaires ont été traitées par les différents services de la police aéroportuaire. Aussi bien à l’entrée qu’à la sortie du territoire national, les trafiquants se sont heurtés à la vigilance et aux technologies modernes utilisées afin de combattre le trafic des stupéfiants. Le premier coup de filet a concerné récemment l’arrestation d’une ressortissante subsaharienne, qui détenait 436 capsules, soit un poids total de 2,2 kg. Des examens effectués par le laboratoire scientifique et technique ont confirmé qu’il s’agissait de cocaïne. La présumée était également en possession d’une somme d’argent de 4.000 dollars américains. L’enquête a démontré que son fournisseur était également un subsaharien résidant en Amérique latine.
La deuxième opération a permis d’arrêter une autre ressortissante subsaharienne avec en sa possession 82 capsules, équivalent à 1,3 kg de cocaïne. Un autre individu, suscitant la suspicion des éléments de la police aéroportuaire, a été interpellé et a été le principal protagoniste de la troisième opération. Il détenait 265 grammes de cocaïne, emballés et scotchés sur son abdomen. Soumis au staff médical, les enquêteurs ont découvert qu’il avait aussi ingurgité 12 capsules de 170 grammes extraites par la suite de son corps. La quatrième opération, et grâce aux chiens renifleurs spécialement dressés, a consisté en la saisie d’une valise qui contenait près de 3 kg de la même drogue. Enfin, la dernière opération, entreprise samedi, a permis de saisir 6,3 kg de cocaïne chez deux ressortissants de la République coopérative de Guyana en Amérique latine. «La drogue était dissimulée dans des sacs en plastique que les malfaiteurs ont tenté de faire passer vers Cotonou, capitale économique du Bénin», a déclaré à la presse Abdelhadi Siba, chef du service de la police judiciaire de l’aéroport. Les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue sous la supervision du Parquet afin d’approfondir l’enquête, ajoute la même source, qui a précisé avoir «formulé aux personnes arrêtées toutes les garanties pour constituer leur défense et aviser les représentations diplomatiques de leur pays ou autre personne qu’elles désirent contacter». Ainsi, de janvier à juillet de l’année en cours, 112 personnes, dont 16 femmes, ont été interpellées. Pendant la période précitée, plus 162 kg de cocaïne ont été confisqués par la police aéroportuaire, les services de douane ayant, pour leur part, réussi à saisir 12 kg de la même drogue en une seule opération. C’était au mois de juin, quand un couple turc a tenté de faire passer la drogue en provenance de São Paulo.
