La filiale marocaine de cette multinationale, basée à Genève, mène depuis 2013 dans le Royaume un plan d'investissement de 65 millions d'euros dans trois unités de production de biofertilisants à Meknès, Agadir et Berkane.
Selon son patron, Sébastien Couasnet, le groupe prévoit de générer 600 emplois directs et 3.000 emplois indirects à l'horizon 2018.
Dans ce contexte, «Eléphant Vert» ambitionne de se positionner comme opérateur de référence en matière de valorisation des déchets organiques et de production de biofertilisants.
«Nos projets ont bien évolué», estime Sébastien Couasnet, soulignant que le groupe a structuré ses gammes de produits autour de quatre activités, à savoir les biofertilisants, les biostimulants, les amendements organiques et les biopesticides.
Il a en outre indiqué que la firme helvétique se fixe comme objectif d'exporter 75 pc de la production de bio-pesticides et de biostimulants vers le marché africain, alors que la production de biofertilisants est destinée au marché marocain.
«A horizon 2020, 75% de la production de l'usine de micro-organismes de Meknès sera destinée au marché africain, de sorte à accompagner l'ouverture de filiales au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana et au Kenya», a-t-il ajouté.
Pour la période 2015-2018, la société compte poursuivre ses investissements sur le site de Meknès avec une unité de production de ferments bactériens dont les études sont en cours.
L'unité de Meknès du groupe genevois avait été inaugurée l'an dernier en partenariat avec la Fondation suisse Antenna Technologies, actuellement en cours d'expansion. Ce site a absorbé 25 millions d'euros d'investissements directs, auxquels s'ajoute une enveloppe supplémentaire de 20 millions pour développer ses activités.
La société propose des biofertilisants commercialisés sous les marques Fertinova et Orgavert, des produits enrichis en bactéries utilisés notamment pour le traitement des cultures à l'aide de bioinsecticides, de bioacaricides et de biofongicides.
