«LooN Bladi» ou la diversité musicale marocaine

«Loon Bladi» est le premier album de Jihane Bougrine où cette jeune passionnée de musique exauce un rêve qui lui tenait à cœur depuis des années.
La jeune et talentueuse Jihane, connue aussi dans le monde des médias en tant que journaliste, ne tombe pas des nues dans cet univers musical. Car dans l'enfance, elle a été bercée par des mélodies aussi bien orientales qu’occidentales. Cette native de Rabat, qu’elle quitte à l’âge de 2 ans pour la banlieue de Paris, a commencé à fouler les scènes encore toute jeune, influencée par Michael Jackson, Sting, Nina Simone, Alanis Morisette ou encore les Cranberries. Ce qui lui a permis d'accumuler le bagage musical qui allait lui permettre de se lancer dans la composition de ses propres chansons. Les petites scènes de Paris furent pour elle une vraie école pour aiguiser son talent et le développer, tout en s’inspirant des grandes stars, jusqu’à ce qu’elle se sente apte à se lancer sur la vraie scène musicale.

Son retour au Maroc en 2011 a constitué, dans le parcours de Jihane, un véritable déclic. Elle crée le groupe LooN et entame des tournées dans différentes villes du Royaume.
Ce qui l’a propulsé vers d’autres horizons, puisqu’en 2013 elle arrive à partager la même scène avec Chico et les Gypsies au Concert de la tolérance à Agadir, où elle chante «Laâyoune Aïniya» devant l’immense public de la capitale du Sud. Un coup de pouce très appréciable pour elle, pour se mettre dans le bain et lancer de son premier album, «LooN Bladi», qui est une sorte de métissage musical rassemblant plusieurs genres, notamment le reggae, le soul et le rock folk.

C’est le fruit de 13 ans de passion pour la musique où l’influence marocaine est très présente, illustrée par des instruments tels le bendir, le oud et la derbouka. En tout, les neuf chansons de l’album, dont six composées par l'artiste elle-même, offrent une mosaïque de couleurs musicales, racontant ses états d’âme dans un style propre à elle. Elles ont vu le jour sous les conseils ô combien précieux de Taoufik Hazeb et Ayoub Belmokaddem.